Droite libérale-chrétienne

Droite libérale-chrétienne
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Activités des organisations politiquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Idéologie
Positionnement
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

La Droite libérale-chrétienne (DLC) est créée en octobre 1999 par Charles Millon. La DLC est issue du mouvement La Droite, fondé en 1998 par Charles Millon, député UDF-AD.

Historique

Charles Million fonde La Droite l'issue de son élection controversée à la présidence du conseil régional de Rhône-Alpes avec le soutien du Front national, et à son exclusion de l'UDF. La création de ce mouvement avait alors suscité l'intérêt des franges les plus conservatrices de la droite française : un congrès constitutif s'était tenu en présence de Michel Junot, Claude Reichman, Jean-François Touzé, Alain Griotteray et Michel Poniatowski.

En raison de l'échec d'une tentative de fusion avec le Rassemblement pour la France de Charles Pasqua et le Centre national des indépendants et paysans, Charles Millon fut amené à créer son propre parti. Mais tous les adhérents de La Droite n'ayant pas rejoint la DLC, cette dernière fut un échec cinglant : seuls trois députés s'inscrivirent au nouveau parti, dont Charles Millon. Deux d'entre eux furent battus aux élections législatives de 2002, le troisième ne s'étant pas représenté.

En , Charles Millon est nommé ambassadeur auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), tandis que le groupe milloniste au conseil régional de Rhône-Alpes (Oui à Rhône-Alpes, ORA) fusionne avec le groupe UMP ; la DLC est de fait mise en sommeil[1].

Pour les élections municipales du 9 et 16 mars 2008, la DLC n'a pas présenté de listes à Lyon, mais le mouvement a présenté des candidats sur les listes UMP de Dominique Perben, tout comme le MPF.

La DLC est aidée financièrement par l'UMP : en 2008, elle a ainsi touché 124 000 euros de la part du parti présidentiel[2].

Références

  1. Laurent de Boissieu, « Chronologie de la Droite libérale-chrétienne », sur France Politique (consulté le ).
  2. David Le Bailly, « Les gâtés et les frustrés de l'UMP », Paris Match, mardi 22 décembre 2009.

Liens externes