Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Le niveau général des guitaristes au début du XXe siècle était loin d'égaler en virtuosité celui des autres instrumentistes. Une trop faible place était accordée à l'instrument de la part des compositeurs du XIXe siècle. Profitant de sa renommée, Segovia fit appel à de nombreux compositeurs de son époque pour enrichir le répertoire, dont Heitor Villa-Lobos. Villa-Lobos était lui-même guitariste. Il savait jouer de nombreux instruments. Il utilisa les caractéristiques principales de la guitare, y compris ses points faibles, pour la mettre en valeur.
12 études (1929)
n° 1, Allegro non troppo, Lento
n° 2, Allegro
n° 3, Allegro moderato
n° 4, Un peu modéré
n° 5, Andantino
n° 6, Poco allegro
n° 7, Très animé
n° 8, Modéré
n° 9, Très peu animé
n° 10, Très animé
n° 11, Lent–Animé–Lent
n° 12, Animé.
L'impact
Ces études comptent aujourd'hui parmi les œuvres les plus populaires de Villa-Lobos. Elles sont incontournables dans le répertoire de la guitare classique.
La technique imposée fait de ces pièces un passage obligé pour tout étudiant. Elles peuvent être considérées comme l'équivalent des études de Chopin et de Liszt.