Allegro molto (Con brio. Burlesco) à , et — attaca
Lento assai mesto (Espressivo) à — attaca
Animato (Capriccioso e fantastico) à — attaca
Presto (molto agitato) — Tempestoso à —— — attaca
Andante soave (rubato) à et — attaca
Presto (Energico) à .
Analyse
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Les Douze Études sont une partition de la maturité du compositeur polonais, en comparaison des Quatre Études, op.4 de 1900-1902[1], qui trahissaient les influences contraires de Brahms et de Wagner[2], dans une esthétique proche des Douze Études, op.8 de Scriabine[1].
Les douze pièces de ce nouveau recueil sont contemporaines des Métopes, op.29 et des Masques, op.34[3], composés dans la maison de campagne de Tymoszówka durant la Première Guerre mondiale, après un séjour en France qui avait permis à Szymanowski de rencontrer Claude Debussy et Maurice Ravel[4].
Vladimir Jankélévitch évoque l'influence du « douloureux Debussy des dernières années » — de la suite pour deux pianos En blanc et noir et des douze Études pour piano — sur les Douze Études, op.33 de Karol Szymanowski, « lorsque l’écriture commence à se découper en dents de scie, devient corrosive et méchante, fait racler partout les violons mélodieux[5] ».
Les Études de Szymanowski ont moins attiré l'attention des musicologues que ses Sonates, ses Mazurkas ou ses pièces impressionnistes comme les Masques et les Métopes. En 1987, André Lischke ne mentionne ni l'op.4 ni l'op.33 dans le Guide de la musique de piano et de clavecin[6]…
Guy Sacre, La musique de piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), p. 2762-2778.