Plus tard, il a travaillé sur les pseudogroupes(en) et la théorie de leur déformation, basée sur une approche nouvelle des systèmes surdéterminés(en) d'équations aux dérivées partielles (sans passer par les idées de Cartan–Kähler basées sur les formes différentielles en faisant une utilisation intensive des jets). Formulée au niveau de divers complexes différentiels, elle donne lieu à ce qui est maintenant appelé la cohomologie de Spencer, une théorie subtile et difficile à la structure à la fois formelle et analytique. C'est une sorte de théorie du complexe de Koszul(en) , reprise par de nombreux mathématiciens pendant les années 1960. En particulier, une théorie des équations de Lie formulées par Malgrange a émergé, donnant une très large formulation de la notion d'intégration.
H. K. Nickerson, D. C. Spencer et Steenrod, N. E., Advanced Calculus, Princeton, N.J., Van Nostrand, [4]Dover reprint, , 540 p. (ISBN978-0-486-48090-9, lire en ligne)
A. Kumpera et D. C. Spencer, Lie Equations : Volume I, General Theory, Princeton University Press, coll. « AM-73, Annals of Mathematical Studies », , 293 p. (ISBN978-0-691-08111-3, lire en ligne)
A. Kumpera et D. C. Spencer, Systems of Linear Partial Differential Equations and Deformation of Pseudogroup Structures, Les Presses de l'Université de Montréal,
Références
↑Howard Pankratz, « Spencer peak added to Colorado mountain lexicon », Denver Post, (lire en ligne, consulté le )
↑American Academy of Arts and Sciences. Book of Members (PDF). consulté le 11 avril 2016