Elle a été avocate au sein du cabinet Rambaud-Lafarge-Flécheux pendant 10 ans, avant d’être associé au cabinet Veil-Armfelt-Jourde-La Garanderie, où elle était responsable du pôle droit social.
En 2006, elle participe à la fondation du cabinet La Garanderie Avocats, cabinet consacré exclusivement aux domaines du droit social[2].
Elle a été élue bâtonnière de l'Ordre des avocats en 1997 (prise de fonction en 1998), devenant première femme à occuper cette charge. Cette élection est le fruit d'une longue carrière dans les instances syndicales et ordinales[3], qui s'est poursuivie ensuite : Conseil de l'Ordre, présidence de la section internationale du Conseil national des barreaux, présidence de la délégation française des Barreaux européens (jusqu'en 2006), présidence de la Commission internationale du Conseil national des barreaux de 2003 à 2005.
À l'issue de son bâtonnat, Dominique de La Garanderie poursuit son action en entrant au Comité consultatif national des droits de l'homme (1999-2005), où elle prend la vice-présidence du Comité sur les droits de l'enfant. Elle est aussi membre la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH) et d'Avocats sans frontières.
De longue date engagée dans la promotion de l'éthique des affaires, la gouvernance d'entreprise, et l'égalité professionnelle, elle occupe et a occupé de nombreuses fonctions dans des organismes internationaux, et y défend sa vision d'un droit instrument de progrès social, auquel la RSE (responsabilité sociétale de l'entreprise) ouvre un champ d'action.
Son essai La Longue marche (2010) décrit cette diffusion progressive de normes sociales et environnementales dans les multinationales et chez leurs sous-traitants, sous la pression des normes conjointe des ONG, des institutions internationales et des médias[4].