Son style est semblable à celui de Bernardino Poccetti, caractérisé par un dessin net et une couleur vive. Réputé pour sa rapidité, il est possible aussi que cette hâte soit la cause de la disparition de beaucoup de ses fresques.
Il participe à la décoration de la galerie de la Casa Buonarroti à Florence dont il est l'auteur de la scène la plus fameuse du cycle dédié à la mémoire de Michelangelo Buonarroti : Michel-Ange présente la maquette de Saint-Pierre à Jules II.
Personnage agenouillé et esquisse d'un homme nu vu à mi-corps, sanguine, H. 0,408 ; L. 0,249 m, Beaux-Arts de Paris[4]. Verso : étude d'homme à la pierre noire et à la sanguine. Ce dessin est représentatif de la pratique florentine du travail en atelier d'après le modèle vivant qui tient la pose retenue par le peintre pour sa composition. Le verso est à rapprocher du verso de l'Etude d'homme agenouillé de Passignano conservée à l'Ecole des Beaux-Arts. Il pourrait s'agir d'une première pensée pour un Martyre de saint Calliste[5].
Notes et références
↑Giuseppe Cantelli & Francesco Furini, Disegni di Francesco Furini: e del suo ambiente, Firenze, Olschki, 1972
↑Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°28
Filippo Baldinucci, Notizie de' professori del disegno da Cimabue in qua che contengono tre decennali dal 1580 al 1610, Florence, Giuseppe Manni, (lire en ligne), p. 130-142.