Née en 1896[2], enfant unique d'une famille aisée, elle passe son enfance dans la maison de ses grands-parents, près de Manchester[2], où sa mère emménage après la mort de son mari en 1898. Elle développe très tôt une passion pour le théâtre, d'autant que son grand-père est un spectateur assidu des salles et qu'il y amène souvent sa petite-fille, que sa mère rêve de devenir comédienne et que son oncle Harold Furber la guide dans ses lectures de Shakespeare comme de pièces contemporaines. À l'âge de 10 ans, elle écrit sa première pièce et commence à jouer sur scène de petits rôles d'enfant[2].
En 1910, sa mère se remarie et déménage à Londres[2]. La jeune Dodie, maintenant âgée de 14 ans, poursuit ses études dans des établissements de Manchester, puis entre en 1914 à la Royal Academy of Dramatic Art, sise à Londres[2]. Sa mère, atteinte d'un cancer du sein, pousse sa fille à devenir membre de la secte de Science chrétienne, ce qui ne l'empêche pas de mourir du mal qui la ronge. Après le décès de sa mère, Dodie accepte un emploi dans un magasin de meubles. Sa carrière d'actrice stagnant, elle devient dramaturge. Elle obtient un gros succès en 1936 avec Call It a Day, sa quatrième pièce[2], qui lui permet d'acheter une maison dans l'Essex. En 1938, sa pièce de théâtre Dear Octopus rencontre également le succès[3]..
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle s'installe aux États-Unis. Sa carrière de dramaturge marque alors le pas, principalement parce qu'elle tient à ses positions d'objecteur de conscience. Elle cosigne néanmoins le scénario du film La Falaise mystérieuse (The Uninvited), réalisé en 1944 par Lewis Allen. Son principal souci demeure toutefois le mal du pays, car elle ne parvient pas à s'adapter aux mœurs et coutumes américaines. C'est dans ces circonstances qu'elle écrit à Doylestown (Pennsylvanie) son premier roman Le Château de Cassandra (I Capture the Castle), paru à son retour en Angleterre en 1949.
Elle meurt en 1990, à 94 ans[2],[4] et demande à être incinérée. Ses cendres sont dispersées au vent. Elle nomme comme exécuteur testamentaire l'écrivain Julian Barnes, une tâche qui se révélera difficile puisque, entre autres choses, les studios Disney, détenteur des droits pour le roman Le Château de Cassandra depuis sa parution en 1949, rechignent à payer leur dû. Barnes en fait état dans son essai Literary Executions.
Publié en français sous le titre Trois Femmes dans un château, traduit par Josette Hesse, Paris, B. Arthaud, 1950, 340 p. ; nouvelle traduction par Anne Krief sous le titre
Publié en français sous le titre Plus on est de chiens, traduit et adapté par Pierre Bonvallet, illustrations par Jean Reschofsky, Paris, Hachette, coll. « Idéal-Bibliothèque » no 185, 1960, 192 p.
The New Moon with the Old (1963)
The Town in Bloom (1965)
It Ends with Revelations (1967)
The Starlight Barking (1967)
Publié en français sous le titre La Grande Nuit des dalmatiens, traduit et adapté par Pierre Bonvallet, illustrations par Jacques Poirier, Paris, Hachette, coll. « Idéal-Bibliothèque » no 359, 1969, 186 p.
A Tale of Two Families (1970)
The Girl from the Candle-lit Bath (1978)
The Midnight Kittens (1978)
Autobiographies
Look Back with Love: a Manchester Childhood (1974)