La dinde de Noël est un plat préparé pour le réveillon de Noël. Constitué d'une dinde farcie, c'est le plat par excellence dans de nombreux pays au monde à cette occasion. Cependant, en Allemagne, on préfère l'oie pour cette circonstance.
Histoire
Il a toujours[évasif] été de tradition de festoyer à Noël avec un plat à base de volaille, essentiellement des oies, car il représentait l'oiseau solaire et garantissait la protection du soleil à celui qui en mangeait.
C'est lorsque la dinde fut ramenée d'Amérique par les colons espagnols et que son intérêt gastronomique fut reconnu en Europe qu'elle s'y imposa, vers 1570. D'ailleurs, le nom de « dinde » vient du fait que les premières dindes trouvées et ramenées en Europe ont été baptisées « poules d'Inde » par les Espagnols qui croyaient revenir de l'Inde.
La dinde remplaça l'oie au menu de Noël, car elle représentait un volatile exotique qui, du fait de sa rareté, était dégusté en temps de grandes fêtes.
La première dinde servie lors d'un repas en France aurait eu lieu lors du banquet de noces de Charles IX en 1570[1]. La première dinde à être mangée au cours d'un repas de Noël l'aurait été à la table du souverain du Saint-Empire l'empereur Charles VII (1697-1745)[2].
États-Unis : la farce varie, mais généralement dans le sud-est des États-Unis, elle est faite de pain de maïs. Dans certaines parties du Midwest près des Grands Lacs, la farce est composée de riz sauvage et dans le nord-est, c'est un mélange de différentes sortes de pains. La recette peut inclure n'importe quelle combinaison d'huîtres, de saucisses, de pommes, de céleri et d'oignons ; l'assaisonnement principal est la sauge.
↑Véronique Dumas, « La dinde de Noël », Historia, , p. 99 (ISSN0750-0475).
↑Il ne s'agit certainement pas du roi de FranceCharles VII comme on peut le lire parfois, ce volatile étant inconnu à cette époque, puisque l'Amérique fut découverte en 1492, soit trente et un ans après la mort du souverain.