En , il mène les pourparlers pour la libération de l'humanitaire française Claudia Priest, enlevée une semaine plus tôt par des milices anti-balaka[4]. Celle-ci est finalement libérée le [5]. Le , la Plateforme de Paix Inter-religieuse de Centrafrique, qu'il a fondé avec l'imam et le pasteur de Bangui, reçoit le prix Sergio Vieira de Mello[6].
En il accueille à Bangui le pape François pour une de ses étapes lors de sa tournée africaine. Le , le pape ouvre à la cathédrale de Bangui la première des portes Saintes quelques jours avant l'ouverture officielle du Jubilé de la Miséricorde faisant ainsi de la capitale centrafricaine « la capitale spirituelle du monde »[7]. Le souverain pontife annonce sa prochaine création cardinalice au cours de l'Angélus dominical du suivant[8].
Cardinal
Il est créé cardinal avec seize autres prélats lors du consistoire du par François[9] qui lui attribue le titre de Sant'Andrea della Valle[10]. Il devient ainsi le benjamin du Sacré Collège et le premier cardinal centrafricain[1],[11]. Il est installé dans sa paroisse cardinalice le [12].
Le pape le confirme comme membre de la congrégation pour l'évangélisation des peuples le , à la suite de sa création cardinalice[13].
Bibliographie
Cardinal Dieudonné Nzapalainga, avec Laurence Desjoyaux, "Je suis venu vous apporter la Paix" - Le combat d'un cardinal courage au cœur du chaos, Préface d'Andrea Riccardi, Médiaspaul, 2021. (ISBN978-2-7122-1550-7)
↑ a et bLouis Besmond de Senneville, « 17 nouveaux cardinaux aux fractures du monde : Dieudonné Nzapalainga - Défenseur de la paix en centrafrique », La Croix, no 40616, , p. 18 (ISSN0242-6056)