Didier Brousse, né le à Perpignan, est un général de corps d'armée de l'Armée de terre française, ancien commandant de la brigade des forces spéciales terre (2011), puis sous-chef d'état-major opérations aéroterrestres de l'armée de terre (2013).
Du à [1], il a été le directeur de la coopération de sécurité et de défense[2]. Le , la Direction de la coopération de sécurité et de défense a fait l'objet d'un article dans le Monde évoquant le tournant plus « opérationnel » de cette direction dans l’arsenal français contre la menace terroriste[3].
Biographie
Famille
Didier Brousse est issu d'une famille essentiellement implantée dans le sud de la France[4]. Elle se caractérise par un engagement politique républicain constant[réf. nécessaire].
Sous le Second empire, à l'issue du coup d'état du 2 décembre 1851, Édouard Brousse fut brièvement déporté aux travaux forcés en Algérie et son frère Victor emprisonné à la citadelle de Perpignan[5]. Dans ses ascendants directs se trouve notamment Émile Brousse, homme politique, magistrat et député des Pyrénées-Orientales en 1895[6]. Il est marié à Monique Dussin depuis 1987.
Carrière militaire
Né en 1960, entré à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1980 (promotion Montcalm), breveté de l’enseignement militaire supérieur, 4e promotion du Collège interarmées de Défense, le général de corps d’armée Didier Brousse a passé la première partie de sa carrière au sein des parachutistes des Troupes de marine et des forces spéciales de l’armée de Terre (2e RPIMa, 6e RPIMa, 1er RPIMa et BFST), qui l’ont conduit sur la plupart des théâtres d’opérations des armées françaises[7].
Après une année passée à l’École de guerre comme directeur de l’enseignement, il assure le commandement de la brigade des forces spéciales de l’armée de Terre (BFST) de 2011 à 2013[7]. À compter du , il est nommé sous-chef d’état-major « opérations aéroterrestres » de l’armée de Terre[10] et général de division le . Durant ces trois années, il conduira notamment la montée en puissance de l’armée de Terre sur le territoire national à la suite des attentats de 2015, tout en préservant sa capacité opérationnelle au profit des OPEX.
Élevé au rang de général de corps d’armée le , il est nommé à cette date, directeur de la coopération de sécurité et de défense[11] au sein du ministère des Affaires étrangères et du Développement international. Durant son mandat, il inscrira résolument l'action de cette Direction dans le continuum Développement-Sécurité, au moyen d'une démarche interministérielle volontariste. En cohérence avec les priorité gouvernementales, il densifiera les projets de coopération structurelle de lutte contre le terrorisme en lien avec la consolidation d'une doctrine française de la réforme des systèmes de sécurité (RSS).
Il quitte ses fonctions de Directeur de la coopération de sécurité et de défense en pour réintégrer le ministère des Armées. Il rejoindra la 2e section des officiers généraux en .
↑« Coopération de sécurité et de défense », sur France Diplomatie : : Ministère des Affaires étrangères et du Développement international (consulté le )
↑« L’antiterrorisme au cœur de la première visite à l’étranger de Macron », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑Décret du 19 décembre 2013 portant promotions et nominations dans la 1re et la 2e section, nomination au titre du congé du personnel navigant et affectations d'officiers généraux (lire en ligne)