Didier Berberat naît le à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel. Il est originaire de Montignez, dans le canton du Jura[1]. Son père, Marcel, enseignant puis conservateur du musée historique de la Chaux-de-Fonds, député socialiste au Grand Conseil neuchâtelois à partir de 1957 et président du parti cantonal, décède en 1964, alors que Didier Berberat et sa sœur sont encore jeunes enfants[2].
Il obtient une licence en droit et le certificat universitaire de journalisme de l'Université de Neuchâtel, et devient l'assistant des professeurs Jean-François Aubert et Philippe Bois (droit constitutionnel, administratif et des médias). Il est également titulaire du brevet d'avocat neuchâtelois.
Député socialiste au Grand Conseil de 1989 à 1995, il préside notamment la commission législative et demande la révision de la constitution cantonale, adoptée en .
Il est chancelier de la ville de La Chaux-de-Fonds de 1988 à 2000, puis conseiller communal de à , chargé de l'instruction publique, des affaires sociales et de l'intégration (président du Conseil communal en 2005-2006 et en 2009-2010).
Il siège au sein de la Commission de l'économie et des redevances et de la Commission des transports et télécommunications. Il est également membre de la délégation suisse auprès de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et président de la Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles et, à ce titre, membre du Bureau de l'APF.
Conseil des États
Il est élu tacitement au Conseil des États le , en remplacement de Gisèle Ory, démissionnaire à la suite de son élection au Conseil d'État neuchâtelois[4]. Il y est réélu en 2011 et 2015.
Il préside pour les années 2012 et 2013 la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie et la Délégation suisse auprès de l'AELE et du Parlement européen. Durant de nombreuses années, il préside la Commission de rédaction de l'Assemblée fédérale jusqu'en .
Après avoir annoncé en qu'il ne se représentait pas mais irait au bout de son mandat[5], il est nommé, le 19 novembre 2019 à Kinshasa, président honoraire de la Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles de l'APF.
Autre mandats
Il est président de l'association Défense du français depuis le 15 mars 2008[6].
Il est le président du Conseil de l'Université de Neuchâtel depuis le , après en avoir été vice-président depuis 2009.
Du au , il a également été envoyé spécial de la Suisse pour le Sahel, chargé notamment du processus de paix au Mali[7].
Il préside le Cedotec (organisme de promotion de l'économie du bois en Suisse romande) depuis [8], la Commission tripartite neuchâteloise pour l'observation des conditions de travail depuis le et le conseil d'administration de l'aéroport régional Les Éplatures depuis [9].
Distinctions
Il est, depuis le 6 juillet 2015, Grand Officier de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures.