Didier Aaron, né le à Paris et mort dans la même ville le [1], est un résistant, antiquaire et galeriste français.
Biographie
Fils d'un banquier et d'une antiquaire proche de Marie Laurencin et d'Henri Bergson, Didier Aaron fréquente le lycée Janson-de-Sailly à Paris et est par la suite licencié en droit, en histoire de l'art et ès lettres[2],[3].
Résistant dans le maquis du Vercors, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance[3].
Il crée son entreprise au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Didier Aaron et Cie, et s'établit rue du Faubourg-Saint-Honoré. Spécialiste du mobilier français du XVIIIe siècle, il s'associe à des décorateurs, dont Jacques Grange, et développe sa société en créant des succursales à Londres, New-York et Los Angeles[4] et en investissant en Asie[5]. Professionnel reconnu, il est expert près les Douanes françaises, membre du Comité Colbert, du groupe Antiquaires à Paris et du Syndicat national des antiquaires[2]. Il a également présidé l'association des Amis du musée Nissim-de-Camondo[5].
En 1991, il laisse son entreprise à son fils, Hervé Aaron, qui devient ensuite le président du Syndicat national des antiquaires[4].
Distinctions
Notes et références
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- ↑ a et b Notice biographique, Who's Who in France, 2008.
- ↑ a et b AFP, « Décès de l'antiquaire Didier Aaron », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ a et b Didier Rykner, « Disparition de Didier Aaron – La Tribune de l'Art », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
- ↑ a et b « LeJournaldesArts.fr - 1er site quotidien sur l'actualité du monde de l'art et son marché », sur Le Journal Des Arts (consulté le ).
- ↑ Décret du 14 avril 1995 portant promotion et nomination (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :