D'origine indigène, paysan aymara issu des hauts plateaux de la province d’Omasuyos, David Choquehuanca grandit dans son village non loin du lac Titicaca. Il apprend d'ailleurs l'aymara comme langue maternelle[1], puis n'apprend l'espagnol qu'à l'âge de sept ans[2]. Il poursuit d'ailleurs ses études secondaires dans sa région, avant de ne déménager à La Paz que durant les années 1970[1].
David Choquehuanca défend les populations indigènes et les droits de la nature à travers le concept de « buen vivir » (bien vivre). Il participe aux mobilisations en faveur de la reconnaissance des droits des communautés indiennes, qui aboutissent à la création de l’État plurinational en 2009[3].
Il est désigné candidat à la vice-présidence par le Mouvement vers le socialisme pour les élections générales boliviennes de 2020[4]. Il a été initialement annoncé candidat avec comme colistier le jeune syndicaliste Andrónico Rodriguez, qui avait les faveurs de Morales pour être candidat à la présidence[5]. Le ticket remporte le scrutin au premier tour avec 55,1 % des suffrages, contre 28,8 % pour celui de l'ancien président Carlos Mesa[6],[7].