Danielle Eyango écrit depuis son jeune âge, elle fait ses études de droit et obtient sa licence à l'université de Buéa[2]. Elle effectue sa maitrise en Droit des affaires à l’Université de Douala[2].
Carrière
En 2012, Danielle Eyango publie son premier ouvrage qui raconte la vie et la mort de son oncle Kotto Bass[3],[4],[5]. Elle crée en 2015, la case de tonton vieux, encore appelée Fondation Kotto Bass, un espace qui accueille les enfants de familles démunies et vivants avec un handicap[6],[7]. Convaincue que via la littérature, elle soigne tous les maux et peut nous sauver de nos démons intérieurs, elle crée le concept de lithérapie[8],[9], qu'elle vulgarise dans les établissements scolaires.
Elle reçoit ainsi l'accompagnement de ses pairs Djaili Amadou Amal et Mutt-Lon. En octobre 2020 à Yaoundé, lors du concours Afrique poésie[10], Danielle Eyango remporte le troisième prix avec son poème Le parfum de ma mère[11]. À la tête de la Fondation Kotto Bass, elle œuvre à l’insertion scolaire et socio-professionnelle des enfants démunis à mobilité réduite, ainsi que des victimes de la crise du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.
En réaction au massacre de l'école de Kumba, un collectif d’écrivaines camerounaises publie, Kumba ! The innocent’s blood ou le sang des innocents en hommage aux victimes. Danielle Eyango est la seule des cinq autrices à se rendre sur place et elle écrit deux textes pour ce recueil[12].
Le , Danielle Eyango reçoit du ministre des arts et de la culture du Cameroun, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt, le trophée d'auteur de l'année[13].
Œuvres
Kotto Bass, comme un oiseau en plein vol, Protocole, , 188 p.[9].
Sophie Françoise Bapambe Yap Libock (éd.) (préf. Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la promotion de la femme et de la famille, ouvrage collectif bilingue), The Bridge et La valse de la charogne dans Kumba ! The innocent's blood ou, Le sang des innocents : poèmes, nouvelles, contes et lettres, Yaoundé, Proximité, , 98 p. (OCLC1347277985, lire en ligne)[12]