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Danièle Poupardin naît à Boulogne-Billancourt dans une famille d'origine juive, mais non pratiquante. Elle-même ignore sa judéité jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son père, Paul Ducas, est pédiatre, et sa mère Lucienne Hermann-Ducas, femme au foyer puis commerçante[2]. Après la mobilisation de son père en 1939, elle déménage avec sa mère à Marseille, chez ses grands-parents maternels. À partir de 1941, la famille se cache et déménage à plusieurs reprises pour échapper aux persécutions dont sont victimes les juifs sous le régime de Vichy.
En 1977, elle s'installe comme médecin généraliste à Vitry-sur-Seine, avec son mari Didier Poupardin, et y exerce pour toute la suite de sa carrière. Elle adhère au Syndicat de la Médecine générale. Avec son mari, ils créent et animent autour du cabinet "Réflexion, Action Santé", puis avec des habitants une association de santé communautaire, combinant activités de promotion de la santé et réflexions sur l'organisation du système de santé[2].
En 1978, elle est poursuivie au tribunal par l'Ordre des médecins, pour non-paiement de sa cotisation ordinale - un choix alors politique en réaction aux réticences de l'Ordre face à la libéralisation de l'avortement[4],[2]. Bien que condamnée à payer sa cotisation, elle fait de son procès une tribune politique pour la dissolution de l'Ordre des médecins.
Avec son mari, ils sont à l'origine en 2010 du manifeste des médecins solidaires[5],[6],[7], qui dénonce les mesures de des patients et des médecins mises en œuvre par l'Assurance Maladie. Cette campagne trouve un écho national alors que Didier Poupardin est poursuivi au tribunal par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) pour avoir refusé de respecter le principe de l'ordonnancier bizone, qui distingue pour les patients en affection de longue (ALD) durée les taux de remboursement des médicaments en fonction de s'ils sont ou non directement reliés à la pathologie considérée[8].
Militante politique
Du fait de sa vie de famille et de ses études, elle commence notamment à militer durant les années 60, et essentiellement pour l’indépendance de l’Algérie et contre l’intervention militaire américaine au Vietnam[9]. En 1968, lors du mouvement social de mai 1968, elle fréquente les assemblées générales de la faculté de médecine et découvre plusieurs mouvements d'extrême gauche. Elle rompt avec le PCF et rejoint à partir de 1970 la Ligue communiste révolutionnaire (LCR)[2].
Elle est candidate à plusieurs reprises aux élections régionales et législatives sur des listes LCR[10],[11].
En 2001, elle arrive en tête de liste LCR aux élections municipales à Vitry-sur-Seine, et est élue au premier tour. Conseillère municipale, elle s'oppose en vain à l'extension de la police municipale, y préférant « davantage de prévention, d'action sociale, de services publics municipaux » pour lutter contre la délinquance[12]. Elle est active plusieurs années dans la campagne solidaire qui suit le meurtre de Sohane Benziane, en 2002, et qui vise à obtenir justice, à sensibiliser les collégiens et lycéens autour du slogan "Plus jamais ça", et à obtenir qu'une rue porte son nom[13],[14],[15].
À sa retraite en 2005, elle crée à Vitry-sur-Seine une association nommée l’École des adultes, ayant pour objet l'apprentissage du français destinée aux personnes immigrées allophones qui s'appuie sur le groupe, le chant et le spectacle[16]. La structure accueille quatre cents élèves en 2020[3].
De 2005 à 2020, elle contribue notamment au Conservatoire de Nanterre à des travaux de recherche et colloques sur les liens entre l'enseignement de la musique et la psychanalyse[17].
Elle épouse en 1961 Marc Rotterdam, ils auront deux enfants : Nathalie, née le 5 novembre 1964, puis Michel, né le 11 avril 1967. Elle épouse par la suite Didier Poupardin en 1971, et auront une fille, Marie, née le 1er mars 1978.
↑Catherin Monnot, « Chapitre II. L’intériorisation des goûts et des qualités de chaque sexe », dans De la harpe au trombone : Apprentissage instrumental et construction du genre, Presses universitaires de Rennes, coll. « Le sens social », (ISBN978-2-7535-6307-0, lire en ligne), p. 49–94