La défense classique berlinoise s'obtient par deux ordres de coups qui transposent :
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 Cf6 4. O-O Fc5, ordre de la défense berlinoise proprement dite : 3... Cf6. La défense classique berlinoise se distingue par le coup …Fc5 de la défense berlinoise où les Noirs ne jouent pas le Fou f8 sur la diagonale italienne a7-g1. En revanche, si 3... a6 est joué en plus de …Cf6 et de …Fc5, il s'agit d'une défense Möller, et non d'une défense classique berlinoise.
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 Fc5 4. O-O Cf6, ordre de la défense Cordel (aussi appelée défense classique de la partie espagnole) : 3... Fc5. La défense classique berlinoise se distingue de la défense classique, où les Noirs ne jouent pas 4... Cf6, mais, par exemple, 4... f5 ou 4... Fb6 (après 4. c3).
L'ordre de coups 3... Cf6 puis 4.. Fc5 entraîne comme réponse majoritaire 4. 0-0, alors que l'ordre de coups 3... Fc5 puis 4... Cf6 se heurte le plus souvent, non à 4. 0-0, mais à 4. c3[2]. Par conséquent, la transposition entre les deux ordres de coups n'est pas automatique.
Le nom de variante de Beverwijk provient de la partie Viagsma-O'Kelly disputée à Beverwijk en 1946. La variante avait été jouée auparavant en 1850 par Jaenisch[3].
Variante du Benelux
La continuation obtenue par 3...Fc5 4. c3 Cf6 5. 0-0 0-0 6. d4 Fb6 (ou après 3... Cf6 4. O-O Fc5 5. c3 O-O 6. d4 Fb6) s'appelle la variante[4]
ou le système[5] du Benelux. Cette variante a été analysée par le Belge Albéric O'Kelly de Galway, le Néerlandais Tjeerd Daniel von Scheltinga et l'Autrichien Hans Haberditz[4].
↑Le logiciel d'échecs Rybka évalue cette position très compliquée à l'équilibre entre les Blancs et les Noirs, mais dans le New in Chess Yearbook n° 77, le maître par correspondance Willi Knebel suggère 15. e5 d6xe5 16. Tae1, qui selon lui « réfute le coup de Leko 12...g5 et réhabilite le sacrifice de Topalov ».