Amateur de différents sports sans s'y investir pleinement, Cédric Fleureton découvre le triathlon à l'âge de 20 ans, avec l'E.C. Sartrouville Triathlon[2]. En 1998, Cédric Fleureton est sacré vice-champion de France universitaire, ce qu'il considère comme son meilleur souvenir[2]. Cela lui permet de se qualifier pour les Mondiaux universitaires, desquels il termine 38e[3]. Dans le même temps, il fait des études, avec succès, pour obtenir son BEESAN (natation), sa licence STAPS et son DEUG[2].
Carrière professionnelle
Tout juste détenteur de sa licence en STAPS, Cédric Fleureton réalise son premier résultat probant au niveau professionnel, en 2002 à Estoril, avec une deuxième place[4]. L'année 2003 montre la montée en puissance du Lyonnais, qui remporte deux manches de Coupe d'Europe, à Zundert et Lausanne, et termine deuxième d'une manche de Coupe du monde, à Athènes[5]. En 2004, il remporte sa première manche de Coupe du monde, à Cancún, ainsi que le France Iron Tour[6]. Lors des championnats du monde de 2004, il termine à une lointaine 44e place, et loupe la qualification pour les Jeux d'Athènes de 2004, au cours d'une course qu'il considère comme son pire souvenir[2].
En 2005, malgré cette lourde désillusion, il parvient à être vice-champion de France, avant d'être sacré vice-champion d'Europe, derrière son compatriote Frédéric Belaubre[7],[8]. L'année suivante, à Autun, Fleureton conserve son titre de vice-champion d'Europe, toujours derrière Belaubre[9]. Il fait également ses débuts sur le circuit Xterra dans cette période, et remporte notamment le Xterra France[10]. Il participe même à la finale mondiale à Maui[11].
Après une année 2007 en demi-teinte, son année 2008 est illuminée par sa victoire à Lorient, dans le cadre de la Coupe du monde[12],[13]. Son année 2009 se résume à de places d'honneur, en milieu de tableau[5]. En 2010, il est victime d'une triple fracture malléolaire, avec fracture et arrachage du péroné[14]. Ne pouvant pas vraiment se remettre de sa blessure, il annonce sa retraite sportive[15],[16]
En 2005, Fleureton crée l'AFT (Athletes For Transparaency), dans l'objectif d'un sport plus propre[6]. En 2007, l'AFT lancée par le triathlète est en plein débat, qui mettra finalement un terme à cette organisation[17].
Retraite et reconversion
Après sa retraite en triathlon, Fleureton se consacre à son travail d'employé à la SNCF[15]. Avec son beau-frère, il lance Champion System, une marque de vêtements personnalisés multisports[15].
Au milieu des années 2010, il se relance dans la compétition sportive, dans le trail et est sacré champion de France en 2014 et 2015[18],[19].
Il pratique également le swimrun et finit en 7e position lors de l'épreuve d'Ö till ö 2017, il forme pour cette épreuve un duo avec le triathlète David Hauss[20].
En 2017, il prend la cinquième place du championnat du monde Xterra où il termine premier français[21]. Grâce à une exceptionnelle longévité, il récidive avec une nouvelle cinquième place au championnat du monde Xterra 2019 juste avant son quarante-sixième anniversaire[22]. Cette même année, il remporte la SaintéLyon en 5 h 54[23],[24].
Vie privée
Cédric Fleureton est le père de deux garçons, Yanis et Thibo[2]. Son père était professeur de sport[6].
Palmarès
Triathlon
Le tableau présente les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit national et international de triathlon depuis 2002[25],[5].