Après la mort de Lénine, Staline prit le pouvoir en URSS et renforça la dictature. Le culte de sa personnalité devint proéminent dans la culture soviétique en 1929 pour célébrer son 50e anniversaire[1].
Propagande
Le culte de la personnalité de Staline était transmis par la propagande. Nombreuses étaient les affiches à sa gloire dans la rue. Plusieurs chansons lui étaient également dédiées. La propagande le surnommait le Père des peuples.
Après la mort de Staline, le nouveau dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev dénonça dans un rapport secret de 1956 (mais qui fut connu en Occident et même dans une grande mesure en URSS et dans le bloc communiste), le culte de la personnalité du dictateur et une partie de la répression, particulièrement celle ayant touché les communistes à partir de 1937, mais non celle avant les Grandes Purges et l'organisation de la famine au début des années 1930. Il faudra attendre l'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev pour que l'ensemble de ses crimes soient dénoncés.
↑Graeme Gill, « The Soviet Leader Cult: Reflections on the Structure of Leadership in the Soviet Union », British Journal of Political Science, 10, 1980 : 167.