Probablement fabriquée entre 825 et 850 par un artisan du nord de la France, cette croix de 73 cm de haut est ornée d'éléments en or, de gemmes et de verre coloré[4]. Elle est une des rares crux gemmata subsistant à ce jour. Ces croix étaient généralement placées sur l'autel dans la liturgie chrétienne du Ve au XIIe siècle. Leur fonction et leur apparence étaient plus importantes que la valeur de leurs ornements.
↑Ursmer Berlière, Monasticon belge : Province de Luxembourg, Centre national de recherches d'histoire religeuse, (lire en ligne).
Bibliographie
(de) Ernst Günther Grimme, Goldschmiedekunst im Mittelalter. Form und Bedeutung des Reliquiars von 800 bis 1500, Cologne, M. DuMont Schauberg, , 190 p. (ISBN978-3-7701-0669-1), p. 21.
(de) Rainer Kahsnitz, « Die Kunst der mittelalterlichen Kirchenschätze und das bürgerliche Kunsthandwerk des späten Mittelalters », dans Bernward Deneke et Rainer Kahsnitz (éd.), Das Germanische Nationalmuseum. Nürnberg 1852–1977. Beiträge zu seiner Geschichte., Munich et Berlin, , pp. 690–760
(de) Rainer Kahsnitz, « Das Ardennenkreuz. Eine crux gemmata aus karolingischer Zeit. », dans Rudolf Pörtner (éd.), Das Schatzhaus der deutschen Geschichte. Das Germanische Nationalmuseum Nürnberg., Munich, , pp. 151–175.