Le Critérium des Comingmen ou simplement Les Comingmen[note 1],[note 2] était une course cyclistefrançaise sur route derrière entraîneurs pour les amateurs et indépendants. Elle était aux amateurs ce que le Critérium des As était aux professionnels. Les Comingmen était la fête de fin de saison des clubs parisiens[1].
Histoire
Elle est créée en 1923 par Auguste Delaporte, président du Vélo Club de Paris, et par Charles Ravaud[note 3]. Réservée aux amateurs et indépendants français, elle se disputait à l'origine sur le tour de Longchamp, sur 60 km[2].
À partir de 1925, elle est reprise par Paris-Sportif[note 4] et se dispute sur l'autodrome de Montlhéry, sur une distance de 100 km[2], derrière entraîneurs à vélo, puis 150 km à partir de 1932[3]. Chacun des grands clubs parisiens retenus par les organisateurs sélectionne un coureur, et un seul, et ce sont 10 camarades de club de ce coureur qui sont chargés de l'entraîner. Le résultat penche en faveur du club qui peut aligner une équipe d'entraineurs de valeur à peu près égale au coureur choisi[4]. Les équipes usent parfois de la poussette et la tirette pour aider leur représentant[5].
Des primes sont distribuées à chaque tour. Le challenge Fernand Laurent récompense le club du vainqueur et est définitivement acquis après 3 victoires[2]. C'est l'Union vélocipédique parisienne qui le garde en 1938[6].
En 1939, un circuit de 3,333 km est substitué à celui de 12 km[7].
↑en anglais : comingman, homme qui vient ou qui monte, espoir
↑ne pas confondre avec le Grand Prix des Comingmen, épreuve de vitesse sur piste
↑Charles Ravaud, journaliste, sportif et collaborateur à la rubrique cycliste de L’Auto.
↑fédération sportive ou groupement de sport amateur qui avait pour but de réunir des jeunes gens afin de leur inculquer l'esprit sportif, présidé par Robert Joly, président du Gros-Caillou sportif.
↑Fernand Legouge, « Brulé est le héros malheureux du Critérium des Comingmen que gagne Ferrand à Longchamp », Le Miroir des sports, no 108, (lire en ligne).