Les limites communales de Cressy-Omencourt et celles de ses communes adjacentes.
Localisation
Cressy-Omencourt est un village rural picard de la Somme, limitrophe du département de l'Oise et situé à moins de 10 km au nord-est de Roye, à moins de 5 km au sud de Nesle, à 30 km au sud-ouest de Saint-Quentin et une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Amiens.
Il est aisément accessible depuis l'ex-RN 30 (actuelle RD 930) et, en 2019, est desservi par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[1].
En 1861, Émile Coët notait[3] : « Les puits donnent seuls de l'eau aux habitants, leur profondeur est d'environ vingt mètres, ils sont creusés dans la craie ; i'eau que fournissent ces puits est d'asez bonne qualité, elle n'est pas séléniteuse, elle est seulement légèrement calcaire. » et pour Omancourt « L'eau des puits est la seule dont on fasse usage, elle est claire et n'accuse que la présence du carbonate de chaux ; les puits sont dans
la craie et ont vingt mètres de profondeur ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Cressy-Omencourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (96,6 %), zones urbanisées (3,4 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Cressy a été désigné Crespiniacum[16] ; Creci en 1143[17] ; Creissy en 1153 ; Creissi en 1153 ; Cresci en 1164 ; Cressi en 1215 ; Cresi en 1260 ; Creciacum en 1271[17] ; Cressy[16] en 1384[17] ; Cressy-Omancourt au XIVe siècle ; Cressy-lez-Neelle au XVIIe siècle[16] ; Cressey[17], Crécy-lès-Roye entre 1824 et 1847[17] ; Cressy-lès-Roye[16] entre 1848 et 1862[17].
Omencourt a été désigné Omencourt en 1143 ; Omencort en 1215 ; Omencurt en 1230 ; Omeincort en 1230 ; Ommencort en 1248 ; Omencour en 1733 ; Omincourt en 1761 ; Omancourt en 1757 ; Ormancourt entre 1826 et 1828 ; Armancourt entre 1848 et 1862[18] ; Omancourt-lès-Cressy en 1878[19].
En 1589, pendant les Guerres de Religion le village est incendié en 1589, par Montluc, commandant de la cavalerie des Ligueurs, qui venaient de s'emparer de Chaulnes, puis en 1636, par les Espagnols sous la conduite
de Jean de Werth, faisant de nombreuses victimes[20].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roye[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2022, la commune comptait 126 habitants[Note 3], en évolution de +3,28 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abc et dAndré Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 280 (ASINB000WR15W8).
↑Émile Coët, Hydrologie du canton de Roye, Arras, Rousseau-Leroy, , 88 p. (lire en ligne), p. 57, lire en ligne sur Gallica.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abcde et fLeroy-Morel, Recherches généalogiques sur les familles nobles de plusieurs villages des environs de Nesle, Noyon, Ham et Roye, et recherches historiques sur les mêmes localités, Amiens, impr. de Lenoël-Hérouart, 1859-1962 (lire en ligne), p. 21-29 lire en ligne sur Gallica.
↑ abcde et fJacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 274 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
↑Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 129 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
↑Mémoires de la Société d'archéologie du Département de la Somme, t. IV, Paris-Amiens, Société des antiquaires de Picardie, , p. 129.
↑Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. V : Arrondissement de Montdidier : cantons de Rosières et Royes, Amiens, Yvert et Cie, coll. « Société des antiquaires de Picardie ; Fondation Ledieu », , 479 p. (lire en ligne), p. 253-260.
↑« Les faits et gestes des Vandales dans la Somme », Dieu et patrie - L'Héroisme du Clergé Français devant l'ennemi, no 107, , p. 878 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
↑ a et bClaudine Derobert-Mazure, « L'argent, «le nerf de la guerre» selon le maire de Cressy-Omencourt : À mi-mandat, Madeleine Cleuet livre son sentiment sur la fonction, intéressante mais chronophage », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Élue en 2014, elle était auparavant première adjointe. « Pierre Depourcq, qui a été maire pendant cinquante ans m'a laissé un village qui n'est pas endetté et qui a une fiscalité très peu élevée, confie-t-elle. ».
↑« 11 sièges au conseil municipal installés ce samedi 23 mai à Cressy-Omencourt », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« la maire sortante, Madeleine Cleuet Debroy ne s'était pas représentée ».
↑Aude Colina, « Des soldats allemands sortent de l'oubli à Cressy-Omencourt : Un historien amateur réhabilite une stèle allemande, nichée derrière la chapelle d'un hameau à la frontière de l'Oise, après une regrettable méprise qui date de 1961 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).