H302 : Nocif en cas d'ingestion H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H335 : Peut irriter les voies respiratoires P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
Le créosol (ou paracréosol) est un composé aromatique de formule C8H10O2, constitué d'un cycle de benzène, substitué par un groupe hydroxyle (phénol), un groupe méthoxyle et un groupe méthyle en positions 1, 2 et 4. Il peut être considéré comme un dérivé méthylé du gaïacol ou le dérivé méthoxylé du paracrésol. C'est un isomère de position de l'isocréosol qui ne diffère que par l'inversion de position des groupes hydroxyle et méthoxyle.
Le créosol se présente sous la forme d'un liquide incolore à jaune, avec une odeur douce, épicée, rappelant le clou de girofle, avec une pointe de vanille et de cuir. Une solution plus diluée ajoute également un parfum de « fumé »[2]. Il serait d'ailleurs, avec le gaïacol, à l'origine du goût fumé de certains vins[14].
Le créosol est peu soluble dans l'eau[5], mais est miscible avec l'éthanol, l'éther, le benzène, le chloroforme, l'acide acétique[6]. Son pKA est de 10,28[3], quasi identique à celui du paracrésol (10,26)[15], le groupe méthoxyle supplémentaire n'ayant donc quasiment pas d'influence sur ce paramètre.
↑(de) Hermann von Fehling, Carl Hell, Carl Haeussermann, Karl Hugo Bauer, Neues Handwörterbuch der Chemie : auf Grundlage des von Liebig, Poggendorf und Wöhler, Kolbe und Fehling herausgegebenen Handwörterbuchs der reinen und angewandten Chemie, vol. 3, Brunswick, Vieweg, (DNB560549326)
↑(en) Daphna Havkin-Frenkel, Faith C. Belanger, Handbook of Vanilla Science and Technology, John Wiley & Sons, , 360 p. (ISBN978-1-4443-2937-7, lire en ligne)
↑(de) Marina Bährle-Rapp, Springer Lexikon Kosmetik und Körperpflege, Springer-Verlag, , 603 p. (ISBN978-3-540-71095-0), p. 293
↑(en) Alan Rodgman et Thomas A. Perfetti, The Chemical Components of Tobacco and Tobacco Smoke, CRC Press, (ISBN978-1-4200-7884-8), p. 556
↑(en) Kennison KR, Wilkinson KL, Williams HG, Smith JH, Gibberd MR, « Smoke-derived taint in wine: effect of postharvest smoke exposure of grapes on the chemical composition and sensory characteristics of wine », J Agric Food Chem, vol. 55(26), (PMID18052239, DOI10.1021/jf072509k)
↑Ruth Winter, A Consumer's Dictionary of Household, Yard and Office Chemicals, iUniverse, , 349 p. (ISBN978-0-595-44948-4, lire en ligne), p. 118
↑(de) Wolfgang Legrum, Riechstoffe, zwischen Gestank und Duft : Vorkommen, Eigenschaften und Anwendung von Riechstoffen und deren Gemischen, Wiesbaden, Springer-Verlag, , 2e éd., 238 p. (ISBN978-3-658-07310-7, lire en ligne), p. 67