L'éponyme[1] de la courbe d'Aston est le physicien britannique Francis William Aston (1877-1945), qui l'a publiée pour la première fois en 1927[2],[3] après l'avoir déterminée, avec précision, grâce au spectromètre de masse qu'il avait conçu[1].
Les réactions nucléaires ont pour effet de produire des éléments plus stables, c'est-à-dire dont l'énergie de liaison par nucléon est plus élevée ; elles sont de deux types. Les réactions de fusion nucléaire se produisent sur les éléments légers tels que l'hydrogène et génèrent des éléments plus lourds ; elles sont pour l'instant difficilement contrôlées et se produisent par exemple dans l'explosion des bombes H. Les réactions de fission nucléaire se produisent sur les éléments lourds et génèrent des éléments plus légers ; elles se produisent notamment dans les centrales nucléaires et les bombes A.
[Saâd 2016] (en) Bendaoud Saâd, « Why is the nuclear binding energy negative ? : Aston's whole number rule, mass-defect and binding energy » [« Pourquoi l'énergie de liaison nucléaire est-elle négative ? : la règle du nombre entier d'Aston, le défaut de masse et l'énergie de liaison »], Journal of Multidisciplinary Engineering Science and Technology, vol. 3, no 6, , p. 5012-5016 (lire en ligne [PDF]).