Le courant d’Huchet, véritable cordon ombilical entre l’étang de Léon et l’océan Atlantique constitue un site riche en histoire, en traditions et également en habitats pour la faune et la flore. Les multiples faciès représentés dans cette réserve naturelle vont du cordon dunaire à la forêt des Landes, en passant par les marais, les tourbières, l’Étang de Léon, le courant d’Huchet, etc. Ce site est également remarquable par la population de Blongios nain qu’il abrite, mais aussi par sa population de visons d'Europe.
Compte tenu de la localisation géographique très touristique de cette réserve naturelle et du nombre de visiteurs que cela engendre en été, des réflexions sont en cours en vue de doter cette réserve naturelle d’une maison de la réserve dont le site d’implantation se situera en bordure de l’Étang de Léon.
L'embouchure du courant d'Huchet est la seule du golfe de Gascogne à ne pas être stabilisée. Le courant d'Huchet n'est pas ouvert à la navigation privée, réservée à des bateliers professionnels.
Classement
53,28 ha deviennent site naturel classé le [2] pour leur intérêt pittoresque et paysager.
L'étang de Léon et le courant d'Huchet font l'objet d'un inventaire ZNIEFF de type 2 en 1984[3] et le courant d'Huchet et les marais de la rive ouest de l'étang de Léon d'un inventaire ZNIEFF de type 1 sur 367 ha[3].
Situé au milieu d’une forêt de pins maritimes et de chênes, la zone du courant d’Huchet accueille également la présence d'espèces exotiques telles que les cyprès chauves et les osmondes royales[1] et les hibiscus roses[5].