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Corneille conseille au gouvernement de former une académie à Bruxelles afin de porter la jeunesse vers les études supérieures, le gouvernement accueille positivement cette suggestion. Il est admis comme membre de cette nouvelle société en 1769. En 1774, Marie-Thérèse d'Autriche prend la décision de le choisir pour donner des leçons de littérature et d'histoire au prince avant son départ pour la France. En 1777, il est nommé membre de la commission royale des études. La mort de Marie-Thérèse d'Autriche survient en 1780, Corneille est une nouvelle fois chargé de prononcer l'oraison funèbre à la collégiale de Bruxelles. Joseph II croit devoir récompenser l'orateur en lui envoyant une bague en argent. Il habite alors à Bruxelles, où il consacre son temps au gouvernement qui a confiance en ses lumières, et aux plaisirs de la haute société, et ne se déplace à Tournai que pour assister aux délibérations des États du Tournaisis dont il est président, et pour les affaires spirituelles du diocèse de Tournai dont il est vicaire général.
Il est porté aux États généraux et contribue à former l'union entre les provinces, et le , il est nommé par acclamation premier président ; il siège aux côtés de Henri van der Noot et van Eupen. Par la suite, il est membre du Congrès souverain des États belgiques unis. Peu de temps après son retour à Anvers, il est député, le , par les États de Brabant, conjointement avec les premiers dignitaires de l'Église de la noblesse, pour aller recevoir à Bonn les gouverneurs. Il assiste à l'inauguration de Léopold II à Bruxelles le .
Fragment sur les principes du vrai bonheur, Louvain 1763
Alexis, fragment d'institution d'un prince, Louvain 1765
Senis Pythagorici coeci, de Naturâ ac Phoenomenis rerum ad Theogenem filium, Disputationes sex, Louvain
Oratio in funere Fancisci I, imp. Coes. Aug. habita in basilicâ SS. Michaelis et Guduloe, Louvain 1765
Oraison funèbre de Marie-Therese, Bruxelles 1781 Google Books
L'Aveugle de la Montagne, ou Entretiens philosophiques, Amsterdam et Paris 1789-1793, Parme 1795, et Rome, 1796
Analyse et extrait de L'aveugle de la Montagne, 1794
Belgicarum rerum Prodromus, sive de Historiâ Belgicâ ejusque Scriptoribus proecipuis Commentatio, Anvers 1790, Parme 1795
Notes et références
Notes
↑La seconde épouse de son père, Barbe van Slabbeek, sœur du chevalier Jean Charles van Slabbeek, conseiller et avocat-fiscal au Grand conseil de Malines, se remariera à Emmanuel de Perceval, haut fonctionnaire proche du pouvoir autrichien
Références
Annexes
Bibliographie
B. Linnig, Nouvelle série (de Bibliothèques et d'ex-libris d'amateurs belges), tome I, pp. 60-61.
Goethals, Dictionnaire généalogique..., tome IV, p.8 et seq.
Georges Dansaert, L'armorial des roys-d'armes A. F. Jaerens et Ch. Beydaels, Liège-Bruxelles, 1945, p.85 (exemplaire numéroté 107).
W. J. H. Prick, C.-F. de Nelis: un homme d'église libéral au siècle des lumières (1736-1784), Bailly et Wettstein, 1942
W. J. H. Prick, Corneille-François de Nelis, 18e et dernier évêque d'Anvers 1785-1798, Strasbourg, 1954
Félix-Victor Goethals, Lectures relatives a l'histoire des sciences, des arts, des Lettres, des Mœurs et de la Politique ..., Volume 3, Bruxelles 1838
Charles Weiss, Biographie universelle, ou Dictionnaire historique contenant la nécrologie des hommes célèbres de tous les pays.
Victor Tourneur, La médaille de Corneille-François de Nélis par Mastrellini, Revue belge de numismatique et de sigillographie, publiée sous les auspices de la Société Royale de Numismatique, Bruxelles 1920.