Pendant les années 1910, Somov illustre les œuvres d'Alexandre Blok et réalise notamment une série de personnages de la commedia dell'arte. Ses peintures sont exposées en France, au Salon d'automne de 1906, et en Allemagne, où une première monographie lui est consacrée en 1907. Il devient membre de l'Académie impériale en 1913 et il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Pétrograd (Saint-Pétersbourg) en 1918. Il demeure au 97 perspective Ekaterinhofski (aujourd'hui perspective Rimski-Korsakov) de 1887 à 1923.
En 1923, il émigre aux États-Unis, mais ne reste qu'un an dans ce pays qu'il déclare incompatible avec son tempérament artistique. Il s'installe alors à Paris, où il illustre entre autres Manon Lescaut, Daphnis et Chloé et les poèmes de Pouchkine. Vers la fin de sa vie, il peint surtout des portraits. À sa mort en 1939, il est inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Les peintures de Constantin Somov connaissent un regain de popularité au début du XXIe siècle et leur valeur sur le marché de l'art s'est en conséquence beaucoup accrue. Ainsi le , son paysage intitulé L'Arc-en-ciel (1927) a été vendu à 7,33 millions de dollars chez Christie's[2].