Le Conseil suprême de guerre (ou Grand Quartier général des armées alliées) était une autorité rassemblant les Alliés à partir de 1917 pendant la Première Guerre mondiale.
Il s’installa à Versailles dans le but de discuter des conditions d’un futur armistice et des décisions à prendre après le traité de paix.
Il poursuivit son activité jusqu’en 1920, année où il fut dissous.
Les États-Unis, étant « associés » aux Alliés, n’y était pas impliqué sur le plan politique, cependant ils envoyèrent un représentant militaire permanent, Tasker H. Bliss[1].
Lors de la réunion du Conseil suprême de guerre du au , Maurice Hankey enregistra que les commandants en chef et les chefs d'état-major « donnant tous des conseils différents [ont créé] un tel état de chaos que je n’ai jamais connu de toute de existence ». George Lloyd, ayant pour principal but de contrecarrer Robertson, bloqua une suggestion de Foch, celui-ci proposant que les réserves alliées soient supervisées par les chefs d'état-major américains. Il fut finalement convenu que Foch commandât les réserves alliées, avec comme adjoint Wilson[3].
La réserve alliée fut finalement retirée de l’agenda des commandants en chef, Haig et Pétain refusant d’y ajouter des troupes supplémentaires.
En début 1918, Wilson remplaça Robertson au poste de chef d’état-major général de l’Empire britannique, Foch devient généralissime des alliés en mars 1918. Après avril 1918, toutes les troupes alliées du front Ouest sont placées sous le commandement du Grand Quartier général des armées, un conseil général multinational mis en place par le Conseil suprême de Guerre. Le Grand Quartier Général, commandé par Foch[4], dirigeait en même temps toutes les troupes alliées.
Des représentants allemands y étaient présents pour discuter des indemnités de guerre. Documents liés :
« Les accords entre les Alliés pour certaines questions en rapport au Traité de paix et des accords supplémentaires avec l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et la Bulgarie[5] » ;
« Accord inter-Alliés au sujet de l’avancée du gouvernement allemand en lien avec le protocole du 16 juillet par rapport aux livraisons de charbon[7] ».