Les ministres sont convenus de convoquer une conférence internationale plus large pour discuter d'un règlement à la récente guerre de Corée et à la guerre d'Indochine en cours entre la France et le Việt Minh, sans parvenir à un accord sur les questions de sécurité européenne et sur le statut international de l'Allemagne et de l'Autriche, sous occupation des quatre puissances après la Seconde Guerre mondiale[1][source insuffisante].
La réunion de Berlin est l'un des premiers fruits de la première période de détente ou de "dégel" américano-soviétique pendant la guerre froide. Peu de progrès ont été accomplis, sauf avec l'Autriche, dont les Soviétiques acceptent de se retirer si elle devient neutre[2]. La conférence de Genève qui suit doit aboutir à une paix provisoire en Indochine et au retrait de la France du Viêt Nam, même si la paix officielle en Corée demeure difficile à atteindre[3]. La conférence de Berlin a pour effet, entre autres, d'empêcher les dirigeants de parvenir à un accord[4].