Les confins occidentaux (en polonais, Kresy zachodnie) sont, dans l'historiographie polonaise, les territoires qui constituaient à différentes époques la frontière occidentale de l'État polonais.
Origine et signification du terme
Le terme de « confins occidentaux », introduit vers 1860 par Jan Zachariasiewicz, fait référence à celui des « confins orientaux » de la Pologne, les Kresy Wschodnie ; mais, à la différence de cette dernière acception, il n'a pas été aussi largement adopté par les Polonais[1]. À l'origine, ce nom désignait les régions anciennement polonaises qui, après 1815, se trouvaient au sein de la partition prussienne, soit la Poméranie orientale, la Posnanie et la Warmie[2].
Durant l'entre-deux-guerres, les habitants de la Poméranie et de la Grande Pologne constituent la base politique de l'Endecja, qui se montre réservée ou hostile à l'égard du camp centré autour de Józef Piłsudski. Cette attitude s'explique par la coopération antérieure du maréchal avec les Puissances centrales et, lors de la définition des frontières de la Pologne, par son intérêt plus marqué pour l'intégration des terres frontalières orientales que pour son intérêt pour le segment occidental du tracé de la frontière polonaise[6],[7].
Kresy Zachodnie. Gospodarcze i społeczne znaczenie polskich kresów, vol. 10, Wrocław, Wydawnictwo GAJT, coll. « Wrocławskie Spotkania z Historią Gospodarczą, spotkanie X », (ISBN9788362584765), p. 333