Chapitre 5 - La continuité, l'augmentation et la préservation de l’Église
Chapitre 6 - L'incarnation de Jésus-Christ
Chapitre 7 - Pourquoi il fallait que le Médiateur fût vrai Dieu et vrai Homme
Chapitre 8 - L'élection
Chapitre 9 - la mort, la passion et la mise au tombeau du Christ
Chapitre 10 - La résurrection
Chapitre 11 - L'ascension
Chapitre 12 - La foi dans l'Esprit Saint
Chapitre 13 - La cause des bonnes œuvres
Chapitre 14 - Les œuvres qui comptent devant Dieu
Chapitre 15 - La perfection de la Loi et l'imperfection de l'Homme
Chapitre 16 - L’Église
Chapitre 17 - L'immortalité des âmes
Chapitre 18 - Les critères selon lesquels la vraie église sera séparée de la fausse et qui sera le Juge des doctrines
Chapitre 19 - L'autorité des écritures
Chapitre 20 - Les conciles généraux, leur pouvoir, leur autorité et le motif de leur convocation
Chapitre 21 - Les sacrements
Chapitre 22 - La juste administration des sacrements
Chapitre 23 - A qui les sacrements appartiennent
Chapitre 24 - Le magistrat civil
Chapitre 25 - Les dons gratuitement offerts à l’Église
Historique
Préparation et vote
En août 1560, le Parlement d'Écosse a accepté de réformer la religion du pays. Pour lui permettre de décider ce que devait être la foi réformée, ils ont chargé une commission de six ecclésiastiques (curieusement tous prénommés John, d'où leur surnom the Six-John[5]) de préparer la nouvelle confession de la foi, cela sous la présidence de John Knox, ce qui fait qu'on lui attribue généralement la paternité du travail réalisé - en 4 jours seulement - par ce groupe[6].
Bien que contemporains des textes publiés à Genève par les disciples de Jean Calvin, les 25 chapitres de la confession ont énoncent une vision calviniste de la foi chrétienne.
Le Parlement écossais a approuvé la confession écossaise le 27 août 1560.
Mise en œuvre
Malgré le vote du parlement, la très catholique souveraine écossaise Marie Stuart, s'appuyant sur le Traité d'Édimbourg, refuse la ratification du texte qui attendra donc jusqu'en 1567 la signature du successeur de la reine Mary[7].
Cette confession n'a rien de contraignant pour les clercs qui n'étaient soumis à aucun serment ou profession de foi préalable. La seule mesure politique d'importance prise par le Parlement fut l'abolition de l'autorité pontificale. Jusqu'en 1566, aucune loi n'obligea les prêtres catholiques à céder la place à des ministres réformés : beaucoup se maintinrent dans leurs paroisses.
En 1561, un Book of Discipline est élaboré par une commission d'ecclésiastiques. À la différence de Genève, les seuls ministères sont les pasteurs et les anciens. Ils étaient élus par les paroisses. Surtout, on instaurait des « superintendants », dont l'autorité s'exerçait sur des régions analogues aux anciens diocèses, soumis à des magistrats et à la Couronne. Beaucoup d'évêques catholiques devinrent des superintendants, certains embrassant sincèrement la foi nouvelle.
↑Les noms des 5 autres John sont : John Winram, John Spottiswoode, John Willock, John Douglas et John Row.
↑(en) John Gray, « The Political Theory of John Knox », Church History, Cambridge University Press, vol. 8, no 2, , p. 132–147 (ISSN0009-6407, DOI10.2307/3160651, JSTOR3160651).
↑(en) Arthur Cochrane, Reformed Confessions of the Sixteenth Century, Westminster John Knox Press, Louisville, , 336 p. (ISBN978-0-664-22694-7, lire en ligne), p. 160
Bibliographie
(fr) Histoire du Christianisme tome 7 De la Réforme à la Réformation, 1450-1530, sous la responsabilité de Marc Venard, 926 p., (ISBN2-7189-0624-3)