À cheval entre les communes de Curzon et de Lairoux, de part et d’autre du Lay, le communal est la plus grande des réserves municipales du Marais poitevin occidental avec près de 300 hectares de superficie.
Description
Origines
Cet espace de pâture de troupeaux en commun remonte au XIIe siècle.
Du point de vue paysager, le communal est une des parties des marais des méandres du Lay, dans la partie occidentale du Marais poitevin[1]. Il s’étend sur une superficie de 294 hectares[2], avec une altitude variant de 2 à 5 mètres.
Correspondant à un marais mouillé[1], il est soumis aux crues du fleuve faisant du territoire un ensemble de prairies naturelleshumides. Sur la rive gauche du Lay, le communal dépend du cours principal du fleuve tandis que la rive droite est davantage assujettie à la rivière de Saint-Benoist[3].
De part et d’autre du Lay, des canaux et fossés structurent le communal (canal du Fossé-Neuf, des Deux-Ponts, etc.). On note la présence de plusieurs mares (en parler local, les « abrous ») permettant aux bêtes de s’abreuver[4].
Fréquentation
La fréquentation du site au public non professionnel, tolérée dans la partie du communal située sur la rive droite, est prohibée sur le pont Désiré (arrêté municipal du ), la passerelle franchissant le Lay et reliant à la partie lairousienne du communal (rive gauche).
Un observatoire a été implanté sur la commune de Lairoux, à proximité de la Mignonne, face au Fossé-Neuf[4].
Pour la gestion de l’eau, le marais communal est compris dans le périmètre de l’association syndicale autorisée des Grands Marais de la Claye[3]. Dans le communal, plusieurs ouvrages hydrauliques permettent de réguler l’écoulement des eaux : les portes du Payré et de la Faucheraie, les échelles de la Baisse-de-Malcorme et de la Vanne-du-Fossé-Neuf ainsi que la petite vanne du Payré[4].
Usages
Le principal usage du marais communal est l’activité pastorale, du mois d’avril à décembre[5]. Le bétail, qui se constitue essentiellement de bovins et de chevaux[3], évolue en fonction de la saison et de la présence d’herbages[6]. Il est qualifié de communal pâturé selon le mode de jouissance collectif[7].
La chasse au gibier d’eau est le deuxième usage[5].
Le territoire du communal appartient également à la ZNIEFF « complexe écologique du Marais poitevin, des zones humides littorales voisines, vallées et coteaux attenants »[11].
Le pont Désiré, passerelle reliant les deux parties du communal.
Notes et références
Note
↑Le parc naturel régional du Marais poitevin, du Val de Sèvre et de la Vendée est mis en place le [12]. Après la perte du label en 1996[12], le « syndicat mixte du parc interrégional du Marais poitevin » est constitué le à Coulon[13]. Par décret du , le parc naturel régional est reconstitué[14].
↑Éliane Déat et Alain Thomas, « Communaux de Curzon-Lairoux et leurs abords », Inventaire national du patrimoine naturel, no 520013142, (lire en ligne [PDF]).
↑Alain Thomas et Jean-Pierre Lebosse, « Complexe écologique du Marais poitevin, des zones humides littorales voisines, vallées et coteaux attenants », Inventaire national du patrimoine naturel, no 520016277, (lire en ligne [PDF]).