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La commission Grenier est une commission politique du Directeur général des élections du Québec sur les activités d'Option Canada lors du référendum pour l'indépendance en 1995. À la suite d'allégations de financement illégal de la campagne du camp du non (en défaveur de faire du Québec un pays), cette commission débuta en 2007 cumulant dans le rapport Grenier[1].
Historique
Le rapport Grenier, mis en place par le DGEQ, a publié ses conclusions sur les dépassements des dépenses du comité du NON le . L'enquête aura eu lieu à huis clos avec 90 personnes produisant au total quelque 4500 documents. Ceux-ci seront classifiés à perpétuité.
Controverse
Lors du rassemblement de la Société Saint-Jean-Baptiste pour la Journée nationale des Patriotes de mai 2023, le chef du Parti québécoisPaul St-Pierre Plamondon ramène le rapport au centre de l'actualité au Québec. Le public se tourne à nouveau vers la corruption de l'appareil étatique du gouvernement fédéral pour contrer la création du pays du Québec.
François Legault, alors premier ministre du Québec, se montre relativement ouvert à aller « au fond du dossier ». Pour ce faire, « [il] faut regarder aussi les contraintes qu’a mises le commissaire Grenier. Mais moi, ce que je souhaite, c’est que toute l’information possible soit rendue publique ». En d'autres termes, François Legault ouvrit la porte, mais à certaines conditions[2].
Le Parti libéral du Québec démontra des réticences, brandissant les droits et libertés des personnes. « On n’a rien à cacher », a dit le chef intérimaire du Parti libéral. « Ceci dit, les considérations qui pourraient être soulevées pourraient être de l’ordre de “est-ce qu’il y a des droits fondamentaux juridiques à préserver pour certaines personnes”, et ainsi de suite ? On va refaire le débat à la lecture de la motion, » dit-il également.