De l'Hospital, il ne reste que la chapelle devenue église paroissiale, puis succursale, Saint-Jean-de-Dône, dont dépendaient les villages ou hameaux de Dône, La Veyrines, Nozerolles, Roudadou, La Beau et l'Ouradour[1].
L'église, possède un clocher à peigne pour une cloche et est entourée de son cimetière.
Historique
Le village de Dône, qu'on trouve aussi orthographié Donne, tire son nom du gaulois dunum, indiquant un ancien oppidum.
Dône est mentionné dans le codicile du testament de Géraud d'Aurillac et parmi les possessions de l'abbaye d'Aurillac énumérées dans la bulle de Nicolas IV : ... sancti Illidi, de Donhas, de Ambilis...[1].
Il existait au XIVe siècle une famille éponymes : Guirbert de Dône, consul d'Aurillac, représente en 1314 les droits de la seigneurie dans le procès contre l'Abbaye[1].
En 1559 et 1749, cette commanderie était un membre de la commanderie du Temple d'Ayen (Ayen est d'origine templière)[1] mais elle semble avoir été à une date non précisée un membre de la commanderie de Carlat[2].
MM. Serieys, puis Bonhoure et Charmes, étaient juges de la commanderie de Done, 1717-1745[7]
Notes
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« Le grand maître mit toute sa confiance dans la protection du ciel et dans la valeur de ses chevaliers. En homme de guerre et en grand capitaine, il n'oublia aucune des précautions nécessaires pour n'être pas surpris par les infidèles. Il commença ces soins si dignes de son courage par une revue générale de ce qu'il y avait de chevaliers et de troupes réglées : il n'y trouva qu'environ 600 chevaliers et 4 500 soldats, et ce fut avec cette poignée de gens de guerre qu'il entreprit de défendre la place contre les inondations de ces armées effroyables que Soliman mettait en campagne dans toutes ses entreprises.
On sait avec quelle admirable valeur le siège de Rhodes fut soutenu par Villers, de l'Ile d'Adam; mais il n'est pas indifférent de connaître le rôle que jouèrent dans la défense de la place ces chevaliers d'Auvergne, parmi lesquels se trouvait le commandeur de Dône.
Le bastion d'Auvergne, l'un des plus importants de l'enceinte et qui avait été lié à de nouvelles fortifications, fut confié à la garde du chevalier de Mesnil; sur les remparts, Raymond Roger, de la langue d'Auvergne, fut chargé de commander le quartier de sa langue; le grand maitre, à la tête de ses gardes, commandés par le chevalier de Bonneval, de la même langue, se réserva de se porter dans tous tes endroits où il serait besoin de sa présence.
↑J-E Hiung, « Index général des noms de personnes, noms géographiques et noms de matières », dans Archives départementales du Cantal Série C, 1E et F, (lire en ligne), p. 101
Probablement le même que Symphorien Champier cité trois ans auparavant.
Jean-Baptiste de Ribier, Dictionnaire statistique et historique du département du Cantal, vol. 5, Aurillac, Imprimerie Picut, (lire en ligne), p. 335-392
article « Simon ou Sigismond (Saint) », rédigé par Henri de Lalaubie.
George Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Rhône : H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Librairie Henri Georg, (présentation en ligne)
Inventaire de la plupart des archives relatives à Saint-Jean-de-Donne notamment comme membre d'Ayen.