La vitesse de collision est estimée à 11,6 km/s sur des trajectoires perpendiculaires[2]. Un nombre important de débris spatiaux, environ 600, a été produit lors de l'impact.
Pourtant, la probabilité d'une telle rencontre brutale est extrêmement faible d'après les spécialistes de Thales Alenia Space, second constructeur européen de satellites[3].
D'habitude, le Norad prévoit ce genre d'incident et prévient les opérateurs de satellites, Boeing en l'occurrence pour Iridium, qui peuvent faire manœuvrer le satellite pour éviter la collision. Ainsi, cette organisation fait manœuvrer régulièrement, presque quotidiennement, la Station spatiale internationale[4].