La construction de la collégiale Saint-Étienne fait suite à la fondation, en 1254, d’un collège de treize chanoines. Elle débute à la fin du XIIIe siècle à l’emplacement vraisemblable de l‘ancienne église paroissiale dont la chapelle Saint-Nicolas serait le vestige. Un cloître était adjoint à la collégiale, mais il fut détruit par l’incendie de 1632 qui ravagea également la toiture de la collégiale.
Le une cérémonie célébra la fin d'un important programme de travaux de restauration[2] qui a concerné :
les façades : 2035 m2 de surface nettoyée, 8370 mètres de joints sur vieilles pierres repris, 18,5 m2 de pierres changées,
le clocher : réfection d'une assise du beffroi des cloches, remplacement des moteurs de volée des quatre cloches, remplacement du cadre,
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Aspect général
La collégiale est édifiée en grès des Vosges et couverte d'ardoises. En forme de croix latine, elle est composée d'une nef, bordée de bas-côtés, d'un transept, d'un chœur et flanquée de deux chapelles latérale :
La chapelle de semaine, dédiée à Saint-Nicolas, qui est situé dans l'angle formée par le chœur et le bras sud du transept ;
La chapelle dite des Bayer, le long du bas-côté sud.
Le chœur de l'église est orné de huit vitraux. Ces vitraux représentent, au centre, les apôtres saint Pierre et saint Paul, entourés par les quatre évangélistes Luc et Matthieu à gauche, Marc et Jean. Enfin de chaque côté un vitrail, qui n'est pas visible depuis le reste de l'église, symbolise à l'extrémité gauche la Vierge Marie, à l'extrémité droite l'Eucharistie.
Musique en la collégiale
la Société chorale Saint Étienne chante régulièrement pour les offices religieux qui ont lieu dans la collégiale et se produit également en concert.
Grandes Orgues
La collégiale disposait très tôt dans son histoire d'un orgue disposé en tribune. L'orgue actuel fut construit en 1847 par Pierre Rivinach. Il fut agrandi en 1908 par la célèbre maison Dalstein-Haerpfer de Boulay. Il fut entièrement restauré en 1992 par Michel Gaillard de la manufacture d'orgues Aubertin. Une association des amis des orgues s'est constituée pour permettre cette restauration ; elle veille toujours à son entretien. Elle est présidée par l'organiste Philippe Delacour. L'instrument est utilisé pour le culte mais également fréquemment pour des concerts[3]. Il passe pour un des plus beaux orgues de l'est de la France[4].
↑Cf. L'enregistrement édité par l'Institut Théodore Gouvy du récital de l'organiste italienne Elisa Teglia en septembre 2009 (œuvres pour orgue de Théodore Dubois et Théodore Gouvy).