Fabriqués par le conglomérat américain de biens de consommation Colgate-Palmolive, les produits d'hygiène Colgate portent le nom du fondateur de l'entreprise, William Colgate[1]. Ils existent depuis 1873[1]. L'entreprise existe depuis 1806 mais vendait initialement du savon[1]. Le dentifrice Colgate est vendu dans des pots en verre depuis 1873. Les tubes ont été introduits en 1896.
Colgate fusionne avec Palmolive en 1932 pour former la société Colgate-Palmolive[1].
La marque Colgate a su régulièrement utiliser des slogans qui se sont révélés efficaces auprès des consommateurs tels : «Dents blanches, haleine fraîche»[2] qui date de 1953[1], «Votre sourire est votre plus belle preuve»[2], «Maman, maman, je n'ai rien aux dents» (1972)[1], ou encore «Pour mieux vous aider à chasser les caries»[2].
Elle a également utilisé à partir de 1990 du triclosan dans les composants de ses dentifrices pour tenter d'avoir un effet persistant au-delà du brossage[1]. Mais ce composant, considéré depuis comme un perturbateur endocrinien a été finalement interdit dans ce type de produit dans plusieurs pays[3].
En 1993, l'entreprise complète son offre, de la pâte dentifrice à la brosse à dents avec Colgate Precision[1]. Une brosse à dents électrique est proposée à partir de 2001 avec Colgate Actibrust[1].
D'autres marques appartiennent au groupe Colgate-Palmolive, telles Ultra Brite (autre marque de dentifrice), Ajax (produits ménagers de nettoyage), Tahiti Douche (gel douche), etc.[1] De plus, à l'instar d'autres entreprises sur le secteur de l'hygiène, Colgate-Palmolive doit répondre à l'évolution de la demande des consommateurs occidentaux, qui se détournent quelquefois des grandes marques internationales au profit de produits plus locaux, se disant souvent davantage « écolo » ou dénué de tel ou tel composant. Si la fidélité à une marque est plus forte pour des dentifrices que pour des détergents, cette évolution pèse sur la définition de nouveaux produits et sur les performances économiques[4].
Références
↑ abcdefghi et j« Colgate », dans Jean Watin-Augouard, Petites histoires de marques, Editions d’Organisation, , p. 193