Les tiges dressées mesurent de 15 à 30 cm de haut. Les feuilles de la base, longuement pétiolées, sont vert foncé, épaisses et cordées, tandis que les feuilles de la tige sont plus petites et embrassantes. Les fleurshermaphrodites, d'environ 1 cm de diamètre, sont réunies en grappes et comportent quatre pétales blancs et quatre sépales verts (ces derniers deux fois plus courts que les pétales). Le fruit est une silicule arrondie d'environ 4 à 6 mm de diamètre.
Utilisation
Comme les autres espèces du genre Cochlearia, les feuilles de la cochléaire officinale sont riches en vitamine C[2]. Les marins avaient l'habitude d'en manger pour prévenir le scorbut, d'où son autre nom d' « herbe au scorbut ». Elle est employée comme antiscorbutique sous forme de suc de plante fraîche[1].
Elle a un goût âcre et piquant qui rappelle le raifort et elle est parfois ajoutée en petite quantité aux salades[3].
Les cochléaires sont des plantes halophytes, adaptées aux milieux salés. On les retrouvait autrefois surtout au bord de la mer, mais elles colonisent de plus en plus le bord des routes où l'on répand du sel de déglaçage en hiver.
↑ a et bHenri Leclerc, Précis de phytothérapie: essais de thérapeutique par les plantes françaises, Masson, (ISBN978-2-225-45595-7)
↑(en) Megan Brickley, The Bioarchaeology of Metabolic Bone Disease, San Diego, Academic Press, , 41–74 p. (ISBN978-0-12-370486-3, lire en ligne), « Chapter 4 - Vitamin C Deficiency Scurvy »