Le clocher à flèche de charpente est formé d'un beffroi parallélépipédique (abritant les cloches) et d'une couverture de plan centré dont la hauteur est supérieure à la largeur de sa base[1]. La flèche de charpente ne doit pas être confondue avec la flèche en pierre, laquelle est non pas une couverture mais une voûte à extrados en couverture[2].
Description
Selon sa forme, la flèche de couverture peut être octogonale (cas le plus courant), torse, conique, rhomboïdale.
Il s'agit d'une flèche en forme de cône à directrice rectiligne (cône droit) ou bombée (ogive).
Flèche rhomboïdale
Il s'agit d'une flèche à versants en losange couvrant un bâtiment carré ou octogonal dont toutes les faces se terminent en pignons contigus[3]. On parle également de « flèche octogonale sur pignons ».
Flèche et abat-sons
Il existe des flèches octogonales à plusieurs égouts superposés formant abat-son.
Clocher de Renancourt (Somme) : abat-sons en forme de trois ouïes béantes laissant apparaître les montants de charpente, avec la plus basse au niveau de la nef.
Clocher de Rogy (Somme) : abat-sons en forme de quatre ouïes fines.
Lorsque la flèche intègre le beffroi, les abat-sons sont intégrés à la ligne d'ensemble.
Clocher de Dreuil-Hamel (Somme) : les deux abat-sons sont intégrés à la ligne du clocher.
Notes et références
↑La flèche qui se dresse directement depuis le toit d'une église n'est pas concernée ici.
↑Jean-Marie Pérouse de Montclos, Architecture. Vocabulaire et méthode, vol. 1, Paris, Imprimerie nationale, , p. 112.
↑Jean-Marie Pérouse de Montclos, op. cit., p. 113.
Voir aussi
Bibliographie
Daniel Ramée (reproduction en fac-similé de l'édition de 1868), Dictionnaire général des termes d'architecture : en français, allemand, anglais et italien, Genève, Slatkine Reprints, (ISBN2-05-101747-6), « Flèche », p. 166-167.