En 1999, elle rencontre Brigitte Morel et Jacques Binsztok des éditions du Seuil et intègre le monde de la littérature d'enfance et de jeunesse, avec son premier album illustré Petit Guerrier[3]. Elle abandonne la publicité en 2001, pour se consacrer à l'écriture[3].
Inspirations romanesques
Son répertoire varie, des albums illustrés à l'attention des plus jeunes, aux romans pour adolescents[5],[4]. Le Petit Gus, écolier parisien à la vie trépidante, est l'un des personnages principaux de son univers[6],[7]. Elle ne fuit pas la comparaison avec le personnage du Petit Nicolas, tant elle qualifie René Goscinny et Jean-Marc Reiser de modèles[8]. Martine Laval dans son avis critique de Télérama en 2010 écrit : « Petit Gus, le personnage, a tout de Claudine Desmarteau, auteur et illustratrice : même effronterie, même drôlerie, même sensibilité[9] »
Claudine Desmarteau s'inspire de son enfance, de la musique et des films inhérents aux années 1970 pour donner vie à ses histoires, comme elle le raconte dans l'album Mes années 70 aux Éditions du Panama[2], une « sorte d'autobiographie satirique[10] » selon Télérama.
Dans son roman Jan paru en 2016 aux Éditions Thierry Magnier, elle rend hommage au cinéaste François Truffaut et au personnage d'Antoine Doinel[11], à travers les traits d'une fillette à la langue bien pendue[12]. En écho à l'un de ses premiers albums, C'est écrit là-haut (2000), l'auteure s'oppose à la fatalité d'une vie en dénonçant notamment l'atavisme familial[13].
En 2017, elle indique : « Enfant, j’ai passionnément aimé Huckleberry Finn, Fifi Brindacier et Antoine Doinel - auquel je fais référence dans Jan. (...) Ils sont fragiles et naïfs, mais aussi forts et libres. Ils refusent de se soumettre à l’autorité arbitraire et aux ordres des adultes[3]. »
En 2020, elle publie Comme des frères en littérature générale aux éditions de L'Iconoclaste, et en 2021 La vie d'Andrés Mora aux Éditions Gallimard.
En 2023 est publié son roman ado Au nom de Chris, autour du harcèlement scolaire[14]. Pour l'avis critique de Télérama, « Le texte, organisé en quatre saisons, pour finir sur le printemps et ses promesses, oscille entre récit classique et poésie en prose. L’aventure de ce roman, d’une rare puissance, est d’abord dans ses mots[14]. » Le roman est lauréat du Prix Vendredi 2023[15].