Claudette Tardif commence sa carrière en tant que professeure de langue française, à la faculté francophone du Campus Saint-Jean et doyenne à l'Université de l'Alberta. Au moment de sa nomination au Sénat, elle est alors vice-présidente de l'Université de l'Alberta.
Claudette Tardif est aussi une militante de longue date pour les droits linguistiques des minorités, en particulier pour les minorités francophones d'Alberta.
Durant tout son mandat, Claudette Tardif a défendu le rôle du Sénat comme défenseur des minorités canadiennes, notamment les communautés francophones vivant hors du Québec et les minorités métisses canadiennes[1]. Avec la sénatrice franco-manitobaineMaria Chaput, Claudette Tardif milite en faveur des minorités francophones et de la capacité du Sénat de leur donner une représentation effective[2].
Claudette Tardif a démissionné de son poste de sénatrice le 2 février 2018, plus de quatre ans avant la date de sa retraite obligatoire à 75 ans. Elle a dit vouloir passer plus de temps avec sa famille[3].
Bibliographie
Claudette Tardif, L'éducation secondaire francophone en Alberta : raisons qui contribuent à l'abandon ou à la poursuite des études dans une école francophone, recherches pour la Fédération des parents francophones de l'Alberta, La Fédération ; Edmonton, 1993
Claudette Tardif et Sandra Weber, Étude ethnographique de la salle de classe d'immersion française, Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest. 7e Colloque Écriture et politique : les actes du septième colloque du Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest tenu à la Faculté Saint-Jean (Université de l'Alberta) édition Institut de recherche de la Faculté Saint-Jean, Edmonton, 1989.