Claude du Granrut, née de Renty à Versailles le , est une magistrate administrative et femme politique française.
Biographie
Jeunesse et études
Fille des résistants déportés Germaine et Robert de Renty, petite-fille d'Ernest-Amédée de Renty, elle fut l'épouse du bâtonnierBernard du Granrut et la sœur de Ghislaine Marchal, héritière assassinée en 1991[1]. Elle sera fondatrice en 2006 et présidente de la Société des familles et amis des anciennes déportées et internées de la Résistance (SFAADIR)[2]. Elle est, à partir de 2010, secrétaire générale de l'association des déportés, internés et familles de disparus de l'Oise (ADIF de l'Oise). À partir de juin 2014, elle est membre du conseil d'administration de l'Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (UNADIF).
En 1950, sa mère accepte d'accueillir Jacqueline Lee Bouvier, qui deviendra trois ans plus tard Jacqueline Kennedy, alors âgée de vingt ans, pour l'année qu'elle passera à Paris pour ses études. Claude du Granrut et Jacqueline Kennedy resteront amies à vie.
Nommée au Comité d'étude et de liaison des problèmes du travail féminin en 1967[5], elle est secrétaire générale du Comité de travail féminin de 1971 à 1977, puis chargée de la Mission pour l'insertion professionnelle des handicapés à la Délégation à l'emploi de 1977 à 1988.
↑Témoignage de Claude du Granrut, présidente de la SFAADIR (Société des familles et amis des anciennes déportées et internées de la Résistance. Les enfants de déportés in Rapport d'information fait au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes sur l’engagement des femmes dans la Résistance, à l'occasion de la Journée nationale de la Résistance de 2020 et du 75e anniversaire de la libération des camps de concentration, Sénat, 24 septembre 2020 [lire en ligne].
↑Bulletin 2008 de l’Association amicale des anciens et anciennes élèves du lycée Molière, 2008, page 9.