Il adhéra à la Révolution et accepta de prêter serment à la constitution civile du clergé. En il fut nommé évêque constitutionnel du département du Nord nouvellement créé, résidant à Cambrai. Ce nouveau diocèse s'étendait en grande partie sur celui de Cambrai dont l'archevêque Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan, prince de Guéméné, avait refusé le serment et trouvé refuge à Mons. Après s'être déclaré « vrai sans-culotte », Primat remit ses lettres de prêtrise à la Convention le et abdiqua. Il rentra néanmoins en grâce auprès du Comité des Évêques Réunis et en devint collaborateur aux Annales de la Religion. Il présida à Lille un synode diocésain en , et participa au concile des évêques constitutionnels à Paris en où il fut nommé évêque du Rhône. Il résigna ce siège après le Concordat de 1801.
Claude-François-Marie Primat, Le Paroissien complet, latin-français : à l'usage du diocèse de Toulouse et de ceux qui en ont adopté le rit, contenant les offices de tous les dimanches, fêtes chômées et doubles-majeurs de l'année; avec les instructions pour les solennités et autres fêtes, les prières du matin et du soir, celles pour la confession et la communion, l'ordinaire de la messe, les prières du prône et préfaces propres. Suivant le nouveau bréviaire, Toulouse, Joseph Dalles, (lire en ligne)
Notes et références
↑Page 526- Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul - imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884 - archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Books.
Annexes
Bibliographie et sources
Biographie Universelle ancienne et moderne, Michaud frères, Paris, 1811
De Hoefer Jean Chrétien Ferdinand, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Firmin-Didot 1862
Gros, « Claude-François-Marie Primat, premier archevêque concordataire de Toulouse », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, 11e série, t. 3, , p. 79-96 (lire en ligne)
Annales historiques de la Révolution française - n° 337