Fille d'un constructeur-mécanicien de Vierzon devenu négociant à Paris, Marie-Claire Jouve s'installe avenue des Ternes avec ses parents dans les années 1890. En , au moment de son mariage, elle ne s'est pas encore lancée dans le théâtre[3].
Bien qu'elle ait remporté un premier prix de comédie au conservatoire Fémina[4], elle n'obtiendra que des petits rôles sur les scènes de théâtre parisiens qui n'ont pas laissé de traces[5]. Claire Prélia serait sans doute tombée dans l'oubli le plus complet si, à l'âge de 40 ans, elle n'avait pas eu l'opportunité d'obtenir un premier rôle au cinéma dans un film de Marcel L'Herbier sorti en 1919.
C'est grâce à sa fille Marcelle, devenue actrice sous le nom de Marcelle Pradot, qu'elle a rencontré Marcel L'Herbier son futur gendre. Entre 1919 et 1926, elle tournera dans six films sous sa direction et deux autres avec Jaque Catelain mais toujours sous sa supervision. Elle y jouera exclusivement des rôles de mères et, dans cinq d'entre eux, elle sera d'ailleurs celle de Jaque Catelain.
L'arrivée du parlant va mettre un terme à la carrière cinématographique de Claire Prélia mais aussi à celle de sa fille dont le dernier film sortira sur les écrans en .
↑Acte de décès n° 838 (vue 27/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 7ème arrondissement, registre des décès de 1965.
↑Acte de mariage n° 1339 (vue 11/29). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17ème arrondissement, registre des mariages de 1900. Dans l'acte, il est précisé qu'elle est sans profession.