C'est un arbre de taille moyenne, au houppier arrondi et symétrique, sans épines, aux feuilles petites de couleur vert foncé. Le fruit de couleur rouge orangé, est petit, aplati et fortement déprimé à l'apex, avec une écorce fine et un peu rugueuse. La texture de la chair est douce et juteuse et la saveur est quelque peu acide. Les graines sont petites, polyembryonnaires et ont des cotylédons verts[3].
La mandarine Cleopatra diverge des tachibana au début du pléistocène. La variété Sun Shu Cha est la génitrice de Rangpur (Citrus limonia).
Utilisation
Le fruit du mandarinier Cléopâtre appartient au groupe des mandarines « acides », qui sont trop acides pour être comestibles. Lorsque ces arbres sont cultivés, c'est pour les utiliser comme porte-greffes ou pour la production de jus[5].
Comme porte-greffe, il peut supporter des conditions de sol variées. Il est tolérant à la présence de calcaire, à la salinité et à l'alcalinité du sol, tout en étant adapté aux sols peu profonds[2]. Il est résistant au virus de la tristeza des agrumes et à l'exocortis, mais est sensible à l'asphyxie racinaire et au Phytophthora[2],[6].
L'un des inconvénients de l'utilisation de ce porte-greffe est qu'il pousse lentement dans les premières années. Dans de bonnes conditions, il peut induire une productivité élevée et une excellente qualité de fruit, bien que ceux-ci sont généralement un peu plus petits que les autres[2],[7].
Selon la base de données Plants of the World Online, qui le recense sous le nom de Citrus reshni (Engl.) Yu.Tanaka, il s'agirait d'un synonyme de Citrus ×aurantium L[8].
L'espèce a été publiée en premier en 1935 par le botaniste japonais, Yuichiro Tanaka, dans Studia Citrologica. 7: 68 (1935)[8].
↑ abc et d(en) « Cleopatra mandarin », sur page archivée sur Wayback Machine, (consulté le ).
↑ a et b(en) « Cleopatra mandarin », sur Citrus Variety Collection, University of California Riverside (consulté le ).
↑(en) Guohong Albert Wu, Javier Terol, Victoria Ibanez et Antonio López-García, « Genomics of the origin and evolution of Citrus », Nature, vol. 554, no 7692, , p. 311–316 (ISSN1476-4687, DOI10.1038/nature25447, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Yann Froelicher, Wafa Mouhaya, Jean-Baptiste Bassene, Gilles Costantino, Mourad Kamiri, Francois Luro et Raphael Morillon, « New universal mitochondrial PCR markers reveal new information on maternal citrus phylogeny », Tree Genetics & Genomes, vol. 7, , p. 49–61 (DOI10.1007/s11295-010-0314-x, lire en ligne).
↑(es) Manuel Amorós, Produccion de Agrios, Madrid, Oxford University Press, , 145–146 p..
↑(es) Juan Soler Aznar, Citrus: varieties and cultivation techniques / Cítricos: variedades y técnicas de cultivo, Madrid, Oxford University Press, , 52 p..