CitizenGo publie des pétitions dans plus de 50 pays, principalement pour les causes catholiques[2] et contre le mariage de même sexe[3],[4], l'avortement[5],[6], et l'euthanasie[7] ainsi que pour la défense des minorités religieuses[8].
Histoire
CitizenGO a été fondée à Madrid, en Espagne, en septembre 2013 par Hazte Oír afin d'élargir son champ d'action au-delà des pays de langue espagnole, faire progresser l'utilisation de pétitions en ligne comme une forme d'activisme sur Internet pour augmenter la participation du public dans le processus démocratique. CitizenGO dit qu'ils ont « les membres de l'équipe située dans une quinzaine de villes sur trois continents » qui facilitent les utilisateurs de signer des pétitions dans 50 pays[9], en huit langues avec des plans pour ajouter plus. Le chef de la direction de CitizenGO est Álvaro Zulueta. Le CitizenGO de la Fondation Conseil de fondation est composé de Ignacio Arsuaga (fondateur et président), Walter Hintz, Blanca Escobar, Luca Volonté (UDC politicien), Brian S. Brown (président de l'Organisation Nationale pour le Mariage)[10], Gualberto García, Alexey Komov (un allié de Vladimir Poutine)[11], Alejandro Bermudez et John-Henry Westen.
CitizenGO est soutenue financièrement par des dons en ligne effectuées par ses membres, que le journaliste J. Lester Feder estime à des dizaines de milliers d'euros par mois.
CitizenGO organise des campagnes opposés à l'avortement et à l'euthanasie. CitizenGo s'est opposé à l'introduction du "rapport Estrela" dans le parlement Européen, qui impose aux états membres de fournir des services complets d'éducation sexuelle dans les écoles et d'assurer l'accès à l'avortement, entre autres choses. CitizenGo a utilisé des méthodes de désinformation contre cette résolution (Hodžić, Amir; Bijelić, Nataša (2014). Neo-conservative Threats to Sexual and Reproductive Health & Rights in the European Union., p.11), en particulier par le biais d'envois massifs de courriels pour tenter de rendre le travail des députés européens impossible, certains messages étant allés jusqu'à inclure des menaces directes (Kováts, Eszter; Põim, Maari; Tánczos, Judit (2015). Beyond gender? Anti-gender mobilization and the lessons for progressives. Friedrich-Ebert-Stiftung—Forum Politics and Society., p.2)
Free Speech Bus
En octobre 2017, CitizenGo lance en région parisienne une campagne utilisant un bus orange visant à alerter l'opinion publique sur l'enseignement de la théorie du genre [15]. Basé sur une campagne similaire lancé à Madrid, puis New York[16], l'opération entraine des protestations de la part des associations LGBT[17] et des mairies de Paris et Saint-Denis[18].
↑(en) Lester Feder, « The Fight For Marriage Equality In The Pope’s Backyard », Buzzfeed, sur Buzzfeed, : « Volontè is also on the board of CitizenGo, a globalizing online mobilizing platform that grew out of the Spanish organization instrumental in promoting a bill to restrict abortion enacted in 2010. »
↑(es) Alejandro Gutiérrez, « Asociación yunquista en España entrega firmas contra iniciativa de Peña sobre matrimonios gay », Proceso, : « El documento que presentaron a la embajada mexicana tenía la portada el nombre de CitizenGo, una de las organizaciones que ofrece apoyo internacional al Frente Nacional por la Familia, en México, y que el periodista de Proceso, Álvaro Delgado identificó como una de los tentáculos de El Yunque español que están detrás de las movilizaciones en México »
↑« Mensonges et complot LGBT : ce qui se dit dans le bus qui veut lutter contre la théorie du genre », Les Inrockuptibles, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) « Spain’s ‘transphobic bus’ rolls on to the streets of Manhattan », El Pais, (lire en ligne, consulté le )
↑« Bus de la honte : ne laissons pas l’avenir aux réactionnaires », Libération, (lire en ligne)
↑« En Seine-Saint-Denis, le bus contre la théorie du genre offre «une vision obscurantiste de la société» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )