Il s'agit avant tout d'un des symboles des dignitaires woyos[1]. Il fait partie des insignes du pouvoir du Mangoyo (le roi)[2]. Sa forme est très particulière et ne peut être confondue avec aucun autre type de couteaux africains, le manche est souvent constitué de matières nobles comme l'ivoire. Il est aussi utilisé chez les ethnies Kacongo et Vili[3], dans la région du Muanda, sur le cours inférieur du Congo[4].
Bibliographie
Joseph Balu Balila, L'investiture des chefs spirituels Woyo, 1998, 81 p.
Joseph-Aurélien Cornet, Pictographies Woyo, PORO, Associazione degli Amici dell'Arte Extraeuropea, Milan, 1980, 141 p.
(en) Harriet McGuire, « Woyo pot lids », African Arts (Los Angeles), n° 13-2, , pp. 54-56.
Habi Buganza Mulinda, « Aux origines du royaume de Ngoyo », Civilisations, n°41, 1993, pp. 165-187. [lire en ligne]
Notes et références
↑Robert Joost Willink, Stages in Civilisation : Dutch Museums in Quest of West Central African Collections (1856-1889), 2007, p.178
↑Habi Buganza Mulinda, Aux origines du royaume de Ngoyo[1]
↑Tristan Arbousse Bastide: Du couteau au sabre, Verlag Archaeopress, 2008 (ISBN9781407302539), S. 85 [2]
↑Manfred A. Zirngibl, Alexander Kubetz: panga na visu. Kurzwaffen, geschmiedete Kultgegenstände und Schilde aus Afrika. HePeLo-Verlag, 2009, (ISBN978-3-9811254-2-9), S. 183 u. 307