Le Château du Plessis de Cosmes était un château situé en Mayenne, à Cosmes, lieu-dit "Le Plessis". C'est désormais une ferme, située à 1 200 mètres Sud-Ouest du bourg.
Fief et domaine mouvant de la Motte-Sorchin. Du château qui fut la demeure de Pierre Le Cornu, le fougueux ligueur et gouverneur de Craon, on n'a conservé que la motte seigneuriale bien réduite, la chapelle servant au début du XXe siècle de hangar et un large écusson sculpté sur tuffeau encastré vaille que vaille dans une bâtisse quelconque. La demeure du batailleur qui avait visité et ravagé les châteaux de tous les huguenots ou royaux du Craonnais ne pouvait échapper aux désastres de la guerre ; Pierre Le Cornu n'y voulut plus revenir à la paix ; il se fit bâtir un château qu'il nomma Bon-Repos.
Mathieu Foucher, sieur du Grès, mari de Marguerite Heureau, demeurait au Plessis en 1599 et après lui Mathieu Foucher et Françoise Lefebvre, sa femme.
Liste des seigneurs
Guillaume du Plessis avait eu des torts envers le prieur de Cosmes ; en partant pour la Troisième croisade en 1191, il le déchargea des tailles qu'il lui devait pour la chevalerie de son fils aîné, pour le mariage de sa fille aînée, et pour sa rançon, s'il était prisonnier de guerre, 1191 ;
Jean III Le Cornu, seigneur du Plessis et de la Barbottière, fils de Jean le Cornu II et de Maurette de Villiers, veuf de Ambroise du Plessis qu'il avait épousée par contrat du 21 juin1425, fille aînée de Guillaume du Plessis, en Argentré, et de Anne de Bois-Cornu. Il se marie avec Marie de Brée. Ce mariage se prouve par le partage que Guillaume le Cornu donna à ses frères et sœurs par acte devant Astillé, le 17 janvier1444. C'est de Marie de Brée et de Jean le Cornu que sortit Ambroise qui a fait la branche connue sous le nom de Barons de la Courbe ;
Jean, Ambroise, Étienne Le Cornu et Jeanne, leur sœur, dame de Vassé partagent la succession de Jean Le Cornu, 1435 ;
Pierre Le Cornu. Le 16 juin1586 et en 1588, quand le procureur de Philippe Le Poulchre, abbé de la Roë, se présenta pour faire foi et hommage de la Garaudière, n. h. Pierre de la Rivière, négociant les affaires de Pierre Le Cornu, répondit qu'il était absent et aussi tous ses officiers. ;
Urbain Le Cornu, sans doute filleul d'Urbain de Laval-Boisdauphin, habita surtout le château de la Réauté en Brissarthe. Marguerite de Rougé, sa première femme, fut pourtant inhumée dans l'église de Cosmes près du banc de M. de la Barre, en 1632 ;
Henri Le Cornu donne partage à sa sœur Marguerite, femme de Charles Sibille, 1663, épouse à Angers en 1655 Marie Galichon, et habite aussi à Brissarthe. Grandet parle[8] de M. du Plessis de Cosmes, grand-vicaire de l'archevêque du Harlay, 1676 ; quel était-il ? ;
Louis-Pierre Le Cornu, épousa : # à Saumur, en 1694, Marie-Rose Charpentier, fille du seigneur de Millepieds ; et # Marie Bernard, inhumée à Angers le 30 janvier1716. Il eut au moins deux fils : Pierre Le Cornu, qui, veuf de Marie Leforestier, épouse à Angers, Marie Davy, 1740, et Henri-Emmanuel Le Cornu, marié à Françoise de la Joyère, dame de Mauny, dont Gabriel-Henri de la Poëze, épouse la fille en 1750 ;
La terre était en 1790 à Jean des Haies, époux de Marie-Henriette de Vaufleury, d'une famille normande ;
Toutefois, au cours du XVIIIe siècle, le Plessis appartenait à la famille des Haies de Cry, peut-être par suite de l'alliance qui eut lieu à Angers en 1688, entre Marie-Françoise, fille d'Henri Le Cornu avec Philippe-Léon des Haies, fils lui-même de Marc des Haies et de Jeanne Le Cornu.
Le 18 germinal an II, le Plessis fut vendu nationalement sur Charles-Philippe des Haies pour 34 000 livres.