L'idée du film est venue en 2010, la grand-mère du réalisateur ayant subi une crise cardiaque, elle resta alitée plusieurs mois jusqu'à sa mort et noua une mystérieuse et étroite relation avec son infirmière.
Au Festival de Cannes 2012, Michel Franco remporte le prix Un Certain Regard pour Después de Lucía. Le jury était présidé par Tim Roth qui demanda, lors de la remise de prix, de jouer dans le prochain film du cinéaste. Ce qu'il fit, Michel Franco réécrivit le scénario pour le rôle.
Le film fut sélectionné le soit une semaine après la conférence de presse, c'est le seul film à être sélectionné tardivement en compétition avec Valley of Love. C'est également la première sélection en compétition pour Michel Franco[1].
Réception
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Le film, ainsi que son épilogue, divise largement la presse[2]. Plusieurs papiers comparent le long-métrage à ceux de Michael Haneke[3].
Les Inrocks louent « un film très fort, violent, bouleversant. Jusque dans sa terrible fin »[4]. Le Mag du Ciné salue l'ambiance anxiogène du film ainsi que le dispositif[5]. De même pour Chaos Reign, louant le point de vue dérangeant, l'ambiguïté du personnage de David et l'absence de grâce dans la fin tragique[6].
Les Cahiers du Cinéma décrièrent le film pour son côté film à festival, formaté dans le côté âpre et radical. Film de Culte critique aussi ces aspects ainsi que la fin « totalement abrutie ou d'un cynisme consternant »[7]. Idem pour Télérama reprochant « le rebondissement conclusif, maladresse, désinvolture ou inconséquence de l'auteur, achève de dévaluer [le long-métrage] »[8] et Le Monde en évoquant « un épilogue d'une telle brutalité manipulatrice qu’il mériterait d'être dévoilé »[9].