Il est reconnu comme le précurseur le plus célèbre de la médecine préventive anti-vieillissement. À travers son livre Makrobiotik oder die Kunst, das menschliche Leben zu verlängern (l’Art de prolonger la vie par la macrobiotique), paru en 1796, Hufeland devient très connu à son époque. C'est le père de la chronobiopathologie.
Il fut le maître et l'ami de Samuel Hahnemann, l'inventeur de l'homéopathie. Il publia des articles de Hahnemann sur l'homéopathie et entretint une correspondance régulière avec lui. En 1826 il écrit un article où il montre les avantages de l'homéopathie et conclut : « Le temps jugera ».
Professeur de pathologie médicale, il est le père de la météoropathologie.
En 1811, il publie un livre sur le Magnétisme animal, Ueber Sympathie, dans lequel il compare l'union intime entre le magnétiseur et son sujet à la relation qui s'établit entre la femme enceinte et son fœtus.
Georg Fischer(de), Chirurgie vor 100 Jahren. Historische Studie über das 18. Jahrhundert aus dem Jahre 1876, Berlin/Heidelberg/New York, Springer-Verlag, (ISBN3-540-08751-6), p. 69, 83, 87, 90, 104, 106, 133, 153, 329, 372, 377 f.
Helmut Busse: Christoph Wilhelm Hufeland. Blaeschke Verlag, St. Michael 1982.
Klaus Pfeifer: Medizin der Goethezeit. Christoph Wilhelm Hufeland und die Heilkunst des 18. Jahrhunderts. Böhlau, Köln 2000, (ISBN978-3-412-13199-9).
Günther Hufeland: Christoph Wilhelm Hufeland (1762–1836). Rockstuhl, Bad Langensalza 2002, (ISBN978-3-936030-79-2).
Henry Zvi Lothane: Seelenmord und Psychiatrie. Zur Rehabilitierung Schrebers. Psychosozial-Verlag Giessen 2004, S. 252–255 (Hufelands Makrobiotik).
Manfred Wenzel: Hufeland, Christoph Wilhelm, in: Werner E. Gerabek u. a. (Hrsg.): Enzyklopädie Medizingeschichte. De Gruyter, Berlin/New York 2005, (ISBN3-11-015714-4), S. 633–635.