Christiane Schmuckle-Mollard est né en 1946 à Chambéry[1]. Ayant obtenu le diplôme d'architecte DPLG en 1970, elle exerce une activité libérale, à Bruxelles et à Munich, entre 1970 et 1977[1]. Elle reprend ensuite des études et devient urbaniste diplômée de l'université de Munich en 1977, puis architecte du patrimoine, diplômée de l'École de Chaillot, l'ancien Centre d'études supérieures d'histoire et de conservation des monuments anciens, en 1979[1].
En parallèle de son activité d'architecte, elle devient membre du conseil de l'Académie d'architecture, membre fondateur du Comité scientifique international de l'ICOMOS sur les Structures (ISCARSAH) et de celui sur le Patrimoine du XXe siècle (ISC 20 C), membre du Conseil d'ICOMOS France[5].
Les travaux de Christiane Schmuckle-Mollard lui confèrent une autorité dans le domaine de la réutilisation et de la reconversion des édifices, dans l’intégration de techniques de l'architecture contemporaine dans les monuments historiques, et dans la restauration des édifices du début du XXe siècle[6]. Ainsi, elle dirige la rénovation du collège Karl-Marx de Villejuif, construit en 1933 par André Lurçat[7].
En 2019, elle fait part de ses réserves quant au calendrier imposé pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris[8]. L'année suivante, elle se prononce contre la politique d'urbanisme de Paris qui privilégie les bureaux aux logements[9].
↑Wladimir Mitrofanoff et Christiane Schmuckle-Mollard, « Valoriser les monuments historiques : de nouvelles stratégies », dans Dominique Reynié (dir.), Innovation politique 2012, Presses Universitaires de France, , 239-254 p..